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Bruits de bottes à la CNNII
Publié le samedi 3 janvier 2015   |  Gabon Review


Séminaire
© Autre presse par DR
Séminaire des cadres de la CNNII : et maintenant, la mise en œuvre…


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Cette fin de semaine pourrait être mouvementée à la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII), où le personnel menace d’entrer en grève incessamment.


2015 démarre dans l’incertitude pour la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII). A la faveur d’une réunion tenue la semaine dernière à Libreville, le Syndicat gabonais des marins (Sygama) a défini et adopté une stratégie pour un mouvement d’humeur à venir, qui devrait être effectif dans les prochaines 48 heures. Une décision motivée par la non-prise en compte des revendications contenues dans le cahier de charges remis au gouvernement le 8 décembre dernier, et dont le préavis avait expiré cinq jours plus tard avant d’être prolongé, sans qu’un modus vivendi ne soit trouvé.

«Les travailleurs du secteur maritime se sentant les laissés-pour-compte de l’administration, n’ont eu d’autres choix que de passer à la vitesse supérieure», a affirmé le président du Sygama. «Ils se réservent de manière unanime le droit de lancer un mouvement de paralysie générale pour se faire entendre», a poursuivi Moïse Madola Bokamba, qui appelle le gouvernement au «respect des libertés tout en souhaitant une véritable prise en considération de la dignité des travailleurs». Le Sygama réclame notamment le paiement des droits légaux, les contrats de travail, l’harmonisation salariale, l’application du plan social et la gabonisation des postes.

Inquiets de ce qui pourrait être leur sort au terme de la déflation que devra certainement connaître la CNNII, les délégués du personnel de l’entreprise avaient échangé, le 10 décembre dernier, avec la direction générale et le secrétaire du Comité de privatisation afin d’être mieux informés. Une rencontre qui avait débouché sur des promesses de solutions qui, pour les employés, ne constituaient en rien un garde-fou. Ils avaient visiblement raison, si l’on en juge par leur décision d’entrer de nouveau en grève, quelques jours seulement après le mouvement déclenché le 8 décembre dernier.

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