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La BEAC révise à la baisse, ses prévisions de croissance en zone CEMAC pour 2014
Publié le mercredi 31 decembre 2014   |  Gaboneco


Banque:
© Autre presse par DR
Banque: la BEAC voit son taux de croissance en hausse en 2014


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Quelques mois après ses premières projections de croissance sur la Zone CEMAC estimées à 5,6%, la Banque des Etats de l'Afrique Centrale (BEAC) révise à 4,9% ses dernières prévisions de croissance de la sous-région. Le prix du baril de pétrole qui connaît une chute historique mondiale en est pour une grande part, responsable.

Alors qu'il y a quelques mois, la Banque des Etats de l'Afrique Centrale (BEAC) estimait à 5,7%, ses prévisions de croissance 2014 pour la Zone Cemac, elle a été récemment contrainte de revoir à la baisse ses estimations, les ramenant à 4,9%.

L'effondrement du prix de baril de pétrole estimé depuis le 28 décembre 2014 à 55,52 dollars, soit, -50% de sa valeur initiale, est la principale cause de cette reconsidération des estimations de la croissance sous-régionale.

En effet, cinq économies de la zone Cemac, à savoir le Gabon, le Cameroun, le Congo-Brazzaville, la Guinée Equatoriale, le Tchad, sont productrices de pétrole et tirent leur dynamisme de la production de cette ressource. A cet effet, la conjoncture actuelle du marché internationale du pétrole qui affecte la plupart des économies mondiales, tend à avoir des effets considérables sur ces économies.

De même, l'instabilité actuelle du marché mondial du pétrole ne fera progressivement qu'affecter ces économies, notamment en créant des déficits budgétaires, des difficultés de règlement de la dette intérieure et extérieure, tout en fragilisant le dispositif d'investissement, créant des tensions internes dues aux arriérés de paiements divers et précipitant la baisse considérable du pouvoir d'achat.

Le développement d‘autres secteurs d’activités tels que l'agriculture qui demeure pour beaucoup d'organismes internationaux, la solution idoine à la situation actuelle, et un excellent levier de croissance, devrait être envisagé. Il en va de même pour la mise en place d'une réelle politique de diversification et d'industrialisation, seuls facteurs capables d'inverser cet avenir sombre et d'atténuer les effets néfastes des fluctuations du prix du baril de pétrole.

C'est aussi la condition pour atteindre les estimations de croissance économique de la sous-région, évaluées pour 2015 à 5%.

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