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Ida Reteno Assonouet calme les ardeurs des greffiers
Publié le mardi 21 janvier 2014   |  Gabon Review


Séance
© Autre presse par DR
Séance de travail entre la ministre de la Justice Garde des Sceaux, Ida Reteno Assonouet et le Syndicat national des greffiers (Synagref)


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La Garde des Sceaux, Ida Reteno Assonouet, a reçu à son cabinet, hier, en séance de travail, le Syndicat national des greffiers, dans toute sa diversité, pour élaborer des solutions aux revendications des agents de ce corps judiciaire.

Dans le souci de satisfaire, autant faire se peut, les revendications du Syndicat national des greffiers (Synagref), la ministre de la Justice Garde des Sceaux, Ida Reteno Assonouet, a initié, le 20 janvier dernier, une réunion élargie à l’administration centrale et aux partenaires sociaux. Après plus de quatre heures de discussion, les différents parties se sont dit satisfaites de la tournure désormais prise par la situation de froid qui régnait entre les greffiers et leur tutelle.

«Contrairement aux allégations distillées à cor et à cri, il n’y a jamais eu de rupture de dialogue social depuis 2011. Je poursuis ces réunions dans le seul intérêt de l’administration judiciaire. Je voudrais poursuivre dans la même lancée pour arriver à un certain niveau de compréhension ou de bonne foi pour le minima, arriver a modus vivendi. Vous savez toujours comment on peut déclencher les menaces, les grèves, mais vous ne savez pas toujours comment les éteindre par la suite», a déclaré la Garde des Sceaux, Ida Reteno Assonouet à l’ouverture des travaux.

Bien qu’ayant relevé et attesté de l’aspect équivoque sous lequel certains greffiers opèrent pour procéder à des revendications, allusion faite à Maître Michel Ndo Bisso qui s’est toujours présenté comme président de la Synagref en lieu et place de Maître Nfono Nguema Sylvie, Ida Reteno a tout de même élargi la discussion à l’ensemble des représentants de la corporation. «Je sais qu’en dépit de tout, vos existences légales en tant que partenaire social sont très douteuses, vous le savez et vous savez également, je le répète, que nous n’avons jamais interrompu le dialogue social. Les procès-verbaux des travaux tenus dans ce bureau ou avec le directeur général des greffes en font foi», a-t-elle poursuivi.

Satisfecit pour la majorité des parties prenantes à l’exception du collectif acquis à la cause de Maître Michel Ndo Bisso qui n’a pas caché sa déception. «Nous sortons satisfaits. Il s’agissait de s’accorder sur un certain nombre de questions d’ordre technique, et administratif. Les points de vue se rejoignaient. Ce qui prouve à suffisance qu’il y a une volonté manifeste d’aboutir à un satisfecit résolu. L’optimisme est de mise dans ces discussions», a déclaré le directeur des Greffes, Tchitala Makaya Alphonse. Et de relever par la suite qu’«au cours d’un échange tous les parties prenantes ne sont pas censés convenir sur le même point de vue en terme de questions d’appréhension et questions débattus. Cette appréhension se fait en fonction bien entendu de la sensibilité des uns et des autres. Il s’agissait des questions d’ordre administratif qui interpellent simplement le sens de la raison et du bon sens. Les réponses concrètes ont été apportées aux revendications signifiées dans le cahier des charges».

«Nous avons travaillé avec la Garde des Sceaux et au sortir des discussions nous avons pu apprécier les points qui ont évolué, certains ont été satisfait et d’autres restent à revoir. Des commissions seront mises en place pour continuer à travail sur ces points», a renchéri la présidente du Synagref, Maître Nfono Nguema Sylvie.

«Le garde des Sceaux nous a instruit, nous service technique du ministère, d’examiner les points inscrits au cahier de charges du Synagref et d’y apporter la réponse appropriée. Nous avons reçu un certain nombre de directives que nous allons nous employer à exécuter dans les délais prescrits», a indiqué le directeur général des personnels, Mouissa Désiré.

Parmi les revendications en question figurent de vieilles questions relatives aux conditions de travail et à l’avenir professionnel des greffiers du Gabon. Notamment, l’adoption du nouveau statut particulier des greffiers, l’application des arrêtés portant affectation, mutation, promotion des greffiers en général et ceux organisant les affectations des greffiers dans les hautes cours en particulier, le reclassement des greffiers titulaires de diplômes, l’action et la révision des primes de fonctions et spécialisation, prime de risque, d’audience et vestimentaire, le plan de carrière des greffiers…

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