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Précisions de la prison centrale sur la détention de Firmin Ollo et Célestin Minto Minto
Publié le mardi 30 decembre 2014   |  Gaboneco


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© Gaboneco par ASMP
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Alors que plusieurs étudiants dénonçaient l’incarcération arbitraire depuis plus de cinq mois à la maison d'arrêt de la capitale gabonaise de Firmin Ollo et Célestin Minto Minto, et réclamaient parallèlement leur libération sans condition, la prison centrale de Libreville, par le biais de son directeur, le Lieutenant colonel Pierre Marie Djamendongo, a tenu à apporter des éclairages sur ces allégations.

Firmin Ollo et Célestin Minto Minto, anciens étudiants à l'Université Omar Bongo (UOB) à Libreville, ne seraient pas incarcérés à la prison centrale de Libreville de manière arbitraire comme le prétendent plusieurs personnes.

C'est ce qu'a affirmé, le lieutenant-colonel Pierre-Marie Djamendongo, le directeur de la prison centrale de Libreville à travers un communiqué de restitution paru lundi 29 décembre 2014 dans le quotidien l’Union.

Selon lui, Firmin Ollo, devenu conseiller municipal à l'issue des élections locales de décembre 2013 et incarcéré depuis juillet 2014 en compagnie de Célestin Minto Minto, auraient été interpellés sur le fondement d'un mandat de dépôt délivré par le juge d'instruction dans le cadre d'une information judiciaire pour trouble à l'ordre public.

Concernant les spéculations selon lesquelles ils auraient été, à plusieurs reprises accompagnés au palais de justice par des agents de la sécurité pénitentiaire, et auraient vu leurs audiences repoussées à chaque fois, le directeur général de la prison centrale de Libreville précise qu'il s'agit de graves mensonges d'autant que les différentes présentations au palais de justice répondaient à une demande du juge d'instruction afin de confronter les intéressés, présumés auteurs ou instigateurs de la destruction du véhicule du doyen de la Faculté de droit et sciences économiques qui a usé de son droit de saisir la justice pour obtenir réparation.

Cependant, ces confrontations auraient été à plusieurs reprises perturbées par des « délinquants » se faisant passer pour des étudiants en faisant l'amalgame entre les audiences qui auraient été reportées, alors qu'aucune audience n'avait été programmée.

Selon le directeur général de la prison centrale de Libreville, toutes les spéculations entendues jusqu'à ce jour ne sont que le travestissement de la vérité et une manœuvre orchestrée.

En définitive, ces rumeurs ne devraient nullement influencer la procédure actuelle contre Firmin Ollo et Célestin Minto Minto qui devront répondre des actes qui leur sont reprochés.

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