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Rumeurs sur les étudiants arrêtés : La version du pénitencier
Publié le lundi 29 decembre 2014   |  Gabon Review


prison
© Gaboneco par dr
prison centrale de libreville


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Le Directeur de la Prison Centrale de Libreville a tenu «à rétablir la vérité et à défier» l’opinion nationale au sujet des rumeurs en circulation concernant les leaders étudiants détenus dans l’établissement. L’intégralité de cette communication.

Communication de la Prison centrale de Libreville

Face à toutes les données subversives organisées sous forme de rumeurs et travestissement de la vérité relativement aux détenus de la Prison Centrale de Libreville, le Directeur dudit établissement pénitentiaire tient à rétablir la vérité et à défier quiconque à prouver le contraire, en venant vérifier sur place à la Prison Centrale de Libreville en qualité de visiteurs conformément à la réglementation pénitentiaire et au code de procédure pénale.

En effet, depuis cinq (05) ans déjà, la nouvelle politique pénitentiaire voulue par les plus Hautes Autorités du Pays et mise en œuvre par tous les agents consiste d’une part à humaniser la détention et à préparer la réinsertion des détenus, d’autre part.

C’est dans ce cadre que la Prison Centrale de Libreville a accueilli et organise le séjour des détenus, notamment de ceux nouvellement arrivés, à savoir :

Firmin OLLO OBIANG, Conseiller Municipal indépendant du premier arrondissement, élu sur la liste conduite par Chantal MYBOTO mais lequel Firmin OLLO OBIANG se fait passer pour un étudiant de l’UOB alors qu’il est en vérité exclu et qu’il est un délinquant primaire âgé de 32 ans ; son ami Célestin MINTO MINTO arrivé avec lui le 7 Juillet 2014 Sur le fondement d’un mandat de dépôt délivré par le Juge d’instruction séjournent à la Prison Centrale de Libreville dans le cadre d’une information judiciaire pour trouble à l’ordre public ;

Quatre-vingt seize (96) délinquants placés sous mandat de dépôt alors qu’ils ont été appréhendés dans le cadre des émeutes du 20 Décembre 2014, parmi lesquelles plusieurs étrangers dont quatre (4) nigérians, huit (8) camerounais, deux (2) béninois, deux (2) maliens et un (1) guinéen.

Après leur enregistrement dans le cadre de la procédure d’écrou qui consiste à relever leur identité, leurs empreintes digitales et les photographies avant de leur attribuer un numéro matricule, tous ces délinquants dont certains sont des délinquants primaires et d’autres des récidivistes séjournent en détention préventive conformément au disposition du code de procédure pénale et au règlement intérieur où leurs activités alternent entre encellulement, sport, repas, activités de réinsertion, entretiens avec les parents et les avocats autorisés à leur rendre visite conformément au code de procédure pénal.

Pour ce qui est particulièrement des détenus Firmin OLLO OBIANG et Célestin MINTO MINTO dont la campagne de subversion orchestrée par des agents subversifs aux desseins inavoués, ont fait croire qu’ils auraient été à plusieurs reprises accompagnés au Palais de Justice par des agents de la Sécurité Pénitentiaire pour les audiences aux fins du jugement par le tribunal, il s’agit de graves mensonges car les différentes présentations au Palais de Justice répondaient à une demande du Juge d’Instruction pour organiser une confrontation entre les intéressés présumés auteurs ou instigateurs de destruction notamment du véhicule du Doyen de la Faculté de Droit et des Sciences Economiques le Professeur James qui a usé de son droit de saisir la Justice pour obtenir dédommagement.

Mais à chaque fois, des délinquants se réclamant être étudiants sont partis perturber l’organisation de ces confrontations devant le Juge d’Instruction et en faisant l’amalgame entre les audiences qui auraient été reportées alors qu’aucune audience n’avait été programmée.

C’est dans ce contexte qu’un agent de la Sécurité Pénitentiaire chargé avec d’autres de conduire les détenus Firmin OLLO OBIANG Conseiller Municipal et ex étudiant de l’UOB et Célestin MINTO MINTO a été grièvement blessé par ces derniers et d’autres malfrats qui courent encore, le 17 Décembre 2014, occasionnant à ce jeune agent de la Sécurité Pénitentiaire une fracture du bras. Ce jeune agent de la Sécurité Pénitentiaire promotion 2014 âgé seulement de 19 ans sera le moment venu récompensé par la hiérarchie pour son acte de bravoure conformément aux textes qui régissent la Sécurité Pénitentiaire.

Le travestissement de la vérité tel que les uns et les autres viennent de le constater oblige, à des fins pédagogiques, de rappeler qu’il s’agit d’une manœuvre savamment orchestrée par des fondamentalistes de tout bord tel qu’ils sont appelés sur le plan international des terroristes, sur le plan religieux des fondamentalistes religieux et sur le plan politique des fondamentalistes politiques ou ultra – nationalistes et même des fascistes et nazistes, à l’instar d’HITLER et de MUSSOLINI qui prônaient la pureté raciale et le racisme le plus abjecte.

Tous ces fondamentalistes historiques et de dernière génération tapis à l’étranger ou nouvellement découvert au Gabon, ont pour caractéristiques principales qu’ils sont fanatisés et sont insensibles à la raison, aux arguments juridiques, logiques et moraux. Ils sont devenus irrationnels, sont guidés par une foi aveugle en des vérités qui leur paraissent absolues, immuables et non négociables. Ils sont à la fois bruyants, intransigeants, mécontents et menaçants et sont déterminés à gagner même au prix de l’apocalypse qu’ils tentent d’introduire au Gabon et même jusque dans un centre de détention. C’est pourquoi dans leur position de croisade ou de guerre sainte, l’instrumentalisation, la subversion, les rumeurs, la diabolisation et la contre -vérité dogmatique sont leurs armes préférées de leur tentative insurrectionnelle dont tout démocrate qu’il soit de l’Occident ou de l’Afrique, de l’Asie ou de l’Océanie, n’a d’autre choix que de leur opposer la contre – insurrection car ils se sont mis, eux et leurs mentors intérieurs et extérieurs dans l’incapacité à entendre raison.

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