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Billie By Nzé dénonce la «violence préméditée», «la haine gratuite et aveugle»
Publié le jeudi 25 decembre 2014   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
le Porte-parole de la présidence de la République, Alain-Claude Billie By Nzé


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Le porte-parole de la présidence de la République, Alain-Claude Billie By Nzé, a dénoncé ce mercredi 24 décembre 2014, à l’occasion de sa conférence de presse hebdomadaire, la «violence préméditée», «la haine gratuite et aveugle», se référant aux événements consécutifs à la manifestation interdite de l’opposition du 20 décembre dernier.

Comme l’on pouvait s’y attendre, les événements du 20 décembre 2014 au carrefour Rio, ont été le plat de résistance de la rencontre avec le porte-parole de la présidence de la République qui à tenu à commenter l’actualité brulante et récente du pays, à quelques heures de la célébration de la fête de la nativité. Ce 20 décembre en effet, un meeting du Front uni de l’opposition pour l’alternance interdit avait été dispersé par les forces de l’ordre. Des émeutes qui en ont découlé, l’on a enregistré un mort selon les sources officielles et six selon l’opposition.

Billie By Nzé s’est remémoré qu’il indiquait et dénonçait déjà, il y a plusieurs mois, le fait qu’une certaine opposition connue sous l’appellation «Front uni de l’opposition», avait décidé de «prôner la violence et la haine de l’autre comme axe et comme moyen d’expression politique». Il a soutenu son propos en relevant que depuis quelques mois, cette opposition multiplie des appels à la violence et à l’insurrection. De même, il s’est littéralement insurgé contre certains médias internationaux, nationaux, radio, télévision, presse écrite et réseaux sociaux qui relaient ces informations. «Cette même opposition qui a décidé de fonctionner en marge de la légalité constitutionnelle, perpétue des actions visant à mettre en péril notre vivre ensemble », a-t-il affirmé avant d’jouter que «c’est donc dans un contexte de violence préméditée, de haine gratuite et aveugle, qu’a eu lieu la manifestation du samedi 20 décembre dernier, en dépit de son interdiction par le ministère de l’Intérieur, conformément à la Loi».

«Ces manifestations, précédées par les mouvements étudiants infiltrés et manipulés, ont abouti à des violences physiques contre les forces de sécurité qui, à cette occasion, ont fait preuve de beaucoup de professionnalisme et de maîtrise», a expliqué le porte-parole de la présidence, soulignant également que «des hordes de casseurs, sous prétexte de revendications politiques imprécises, ont détruit de nombreux biens tant publics que privés. Le summum de la violence voulue par ces acteurs politiques a été le lâche assassinat d’un compatriote qu’ils ont ensuite tenté de faire passer pour une victime de la violence policière».

En revenant sur le cas de ce mort du 20 décembre, M. Billie By Nzé a fait diffuser une vidéo sur laquelle l’on est sensé saisir que ce ne sont pas les forces de l’ordre qui ont perpétré ce meurtre. Les images n’étant pas nettes, puisqu’elles ont été prises par un amateur et certainement à l’aide d’un téléphone portable, il est clair que seul de vrais experts peuvent, et ce, après de minutieuses recherches, dire quelles sont les véritables circonstances la mort de ce compatriote, Bruno Beka.

Alain-Claude Billie By Nzé a précisé que cette journée du samedi 20 décembre 2014, aura été marquée par deux faits inédits : «En effet, en 25 ans de débats démocratiques qui ont parfois connu des moments heurtés, jamais il n’avait été donné de voir un acteur politique revêtir un gilet par balles au cours d’une manifestation publique. Pourquoi cet homme-là portait-il un gilet par balles ce jour-là ? Première interrogation et premier fait». «Ce Monsieur, en qui on aurait cru voir un haut diplomate, révèle son penchant pour la violence. Ce n’est donc pas par hasard qu’il avait apporté son soutien à un Mouammar Kadhafi qui massacrait son peuple, et qu’il avait ensuite écrit un livre dénonçant l’intervention occidentale ayant mis fin à ce massacre», a-t-il poursuivi dans ses explications.

Pour le porte-parole, «le second fait est que, grâce à des moyens vidéos, nous voyons clairement que ces violences n’étaient pas orchestrées par des militants, mais essentiellement par une horde de voyous dont l’objectif était d’en découdre et de causer la mort à plusieurs de nos compatriotes, aux fins d’accuser le pouvoir. La vidéo montre l’assassinat délibéré d’un de nos compatriotes loin du lieu annoncé de la manifestation et loin du poste des Forces de l’ordre. C’est le second fait».

Billie By Nzé pense que l’intention délibérée de faire des victimes et d’obtenir un relais médiatique national et international est clairement établie. «La preuve, note-il, avant tout élément d’enquête, cette même opposition, sur les réseaux sociaux, avait déjà posté des éléments accusant le pouvoir d’avoir commis un massacre, sans apporter la preuve ni sur les accusations portées sur les Forces de l’ordre, ni sur les éléments d’accusation».

«Ce groupuscule d’opposants radicalisés se précipite à donner des chiffres sur une comptabilité des morts, tel un objectif inavoué, portant à six le nombre de personnes décédées. Les médias qui se sont faits l’écho de ces déclarations macabres en répondront devant les juridictions compétentes». Une nouvelle fois, les médias ont été mis en garde et France 24 a particulièrement été pris à parti.

«La Présidence de la République dénonce encore une fois, le recours à la violence, la mise en danger de la vie d’autrui, comme expression politique», a indiqué le porte-parole de la présidence de la République.

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