Approche Genre : La CAON-FED s’approprie la notion pour une efficacité de gestion des projets de développement #aLibreville

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Approche Genre : La CAON-FED s’approprie la notion pour une efficacité de gestion des projets de développement

Publié le mercredi 24 decembre 2014 | Gaboneco

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Approche Genre : La CAON-FED s`approprie la notion pour une efficacité de gestion des projets de développement

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Afin de prendre en compte les recommandations-clé formulées par l'Union Européenne (UE), de rendre plus efficace sur le terrain, l'action des équipes de gestion des projets de développement financés par cet organisme international, la Cellule d'Appui à l'Ordonnateur National du Fonds Européen de Développement (CAON-FED) suit depuis hier et ce jusqu'à aujourd'hui mardi 23 décembre 2014, une session de formation axée sur la prise en compte des questions du genre dans la formulation des projets.

Concept sociologique, outil d'analyse et de changement, l'approche genre, devenue de plus en plus une question prise en compte par les organismes internationaux, est depuis hier et ce jusqu'à ce mardi 23 décembre, l'objet de la session de formation des agents de la Cellule d'Appui à l'Ordonnateur National du Fonds Européen de Développement (CAON-FED).

Une façon pour les responsables de cette cellule de prendre en compte les recommandations de l'UE qui fait de l'intégration du genre dans les politiques de développement financées par le Fonds Européen de Développement (FED), un critère important dans l'attribution des ressources financières, car cet organisme, en référence à l'article 8 du Traité de Lisbonne, a pour ambition « d'éliminer les inégalités et promouvoir l'égalité entre les hommes et le femmes ».

« L'approche genre est essentielle à deux niveaux. Le premier est qu'elle fait partie des principes qui définissent la coopération entre le Gabon et l'Union Européenne, mais de façon plus générale, la coopération entre l'Union Européenne et les Etats ACP (Afrique Caraïbes et du Pacifique). Dans le cadre de cette coopération, l'un des principes fondamentaux affirmés, est la volonté partagée de l'UE de lutter contre les discriminations faites à différentes couches de la population. C'est dans ce cadre et pour tenir cet engagement qu'il nous a paru nécessaire de voir dans quelle mesure les gestionnaires de projets devraient pouvoir intégrer cette dimension dans les différents programmes financés par l'Union Européenne.

L'autre dimension est celle liée à l'efficacité même des politiques publiques au progrès économique et social. Lorsque des couches de populations, des individus, sont victimes de discrimination, elles n'arrivent pas à développer toute la pleine mesure de leur potentialité donc, ceci a forcément un impact sur l'équilibre social », a expliqué Ghislain-Firmin Lendoye, Coordonateur de la CAON-FED.

Ainsi donc définie comme une priorité, l'approche genre intégrée aux projets de développement permet une identification minutieuse des besoins pratiques des populations hommes-femmes, une formulation des projets conformes aux besoins détectés et une mise en œuvre qui tient compte des acteurs à la source de l'identification. D'un point de vue stratégique, elle permet de voir comment ces besoins pratiques influent sur le quotidien des populations (hommes-femmes).

« La formation qui débute ce matin et qui s'étalera sur deux jours consiste à former les cadres de la CAON sur l'intégration du genre dans le projets de développement. Au cours de cette formation, nous allons les outiller sur le "comment" intégrer la dimension genre dans toute les étapes d'un projet de développement. Aussi, de l'identification à la formulation jusqu'à l'évaluation pour s'assurer que personne ne soit lésé dans un projet, que les hommes et les femmes soient pris en compte et que les besoins des deux sexes soient respectés, ce, pour éviter les problèmes de discriminations », a expliqué à son tour, Nicole Nguema Metogo, experte en Genre et Droits humains.

Toutefois, ajoute l'experte, « l'approche genre est une grosse priorité pour le développement car elle est devenue une conditionnalité dans les rapport de partenariats avec les bailleurs de fond qui ont en souci de s'assurer que les projets qu'ils financent ne sont pas entachés de discriminations ».

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