Le représentant spécial de l’ONU appelle la classe politique gabonaise à la concertation #aLibreville

Politique

Le représentant spécial de l’ONU appelle la classe politique gabonaise à la concertation

Publié le mardi 23 decembre 2014 | Agence de Presse Africaine

© Autre presse par DR
Abdoulaye Bathily, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale et chef du bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Libreville: signature d’accord entre la Banque Mondiale et la Cour des Comptes du Gabon

- 21/11/2014

Dans le dossier

Activités des organisations internationales (BAD, ONU, FMI, Banque Mondiale, etc.)

Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU et chef du Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale, Abdoulaye Bathily a appelé à une concertation politique inclusive entre le pouvoir et l’opposition gabonaise, au lendemain d’une tentative de rassemblement de cette opposition violemment réprimée par les forces de l’ordre samedi dernier.

‘'Il est important que le pouvoir et l'opposition se parlent pour trouver un consensus sur la manière d'organiser ensemble les réformes nécessaires à la préservation de la paix sociale et de la stabilité au Gabon'', a déclaré M. Bathily au sortir d'une rencontre, lundi, avec le Premier ministre gabonais, le professeur, Daniel Ona Ondo.

Dans la matinée, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU a rencontré les leaders de Front uni de l'opposition pour l'alternance, initiateurs du meeting interdit qui s'est terminé par le décès d'un manifestant.

Ces opposants dont le plus en vue est l'ancien président de la commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping, ont par ailleurs décrété à partir ce mardi la désobéissance civile en ne reconnaissant plus Ali Bongo Ondimba comme président de la République.

Samedi dernier, des violents accrochages ont eu lieu entre les manifestants qui ont bravé l'interdiction de la tenue du meeting dans un quartier très populaire de Libreville. Les forces de l'ordre ont usé des grenades lacrymogènes et des bombes assourdissantes pour disperser les manifestants très déterminés à en découdre avec elles.

Une bonne partie du 3-ème arrondissement de la capitale gabonaise ressemblait à un véritable champ de ruine jonché de voitures calcinées, de bouteilles cassées, de pneus brûlés, etc.

PIM/cat/APA

Commentaires