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L’opposition gabonaise mijote un coup d’Etat
Publié le samedi 20 decembre 2014   |  Gabon Actu




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Le porte parole de la, présidence de la République gabonaise, Alain Claude Bilie By Nze a dans une conférence de presse hebdomadaire jeudi à Libreville dénoncé une menace d’insurrection dans le pays orchestrée par des opposants politiques.

« Depuis plusieurs jours, certains acteurs politiques appellent à des manifestations insurrectionnelles. Ces appels sont relayés par une certaine presse proche de l’opposition », a déclaré M. Bilie By Nze un propos liminaire de sa conférence de presse.

« Il est surprenant de constater que certains acteurs politiques, en mal de popularité et incapables d’affronter le suffrage universel, en viennent à prôner la haine, la xénophobie, la violence, la déstabilisation de nos institutions, et préconisent le renversement de celles-ci par la force. Ce qui s’appelle un coup d’Etat », a dit avec gravité le porte parole d’Ali Bongo Ondimba, l’actuel chef de l’Etat gabonais.

Ces affirmations interviennent au moment où une partie de l’opposition dite radicale dont le chef de fil est Jean Ping, ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA) multiplie les appels pour une vaste manifestation de protestation samedi au carrefour Rio dans le 3ème arrondissement de Libreville (fief de l’opposition).

Outre ce projet de meeting, le pays est miné par une série de grèves et revendications sociales à l’origine d’un grave pourrissement du climat social.

Le porte parole de la présidence de la République a d’ailleurs dénoncé une collusion entre les syndicats et les partis de l’opposition qui veulent « renverser les institutions par la violence ».

« Ces putschistes sont sans ignorer que des actes d’insurrection sont prévus et punis par la loi gabonaise », a-t-il rappelé avant de conclure : « par conséquent, les auteurs de ces actes ainsi que les médias qui en assurent le relais devront en répondre devant les juridictions compétentes. Force restera à la Loi ».

Daniel Etienne

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