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Flux financiers illicites : L’Afrique subsaharienne perd près de 13,2% par an, le Gabon s’en sort avec des chiffres mitigés
Publié le mercredi 17 decembre 2014   |  Gaboneco


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© Gabon Review par DR
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Les flux financiers illicites fuyant la sous-région Afrique subsaharienne ont connu entre 2003 et 2012, une augmentation moyenne de 13,2% par an. Au Gabon, ces flux ont représenté en moyenne 358 millions de dollars au cours de la même période d'après le rapport "Illicit Financial Flows from Developing Countries : 2003-2012" du Global Financial Integrity.

L'ONG américaine Global Financial Integrity (GFI) a publié lundi 15 décembre 2014, son rapport 2014 des flux financiers illicites dans les pays en développement. Selon les conclusions de ce rapport, au niveau mondial, la fuite des capitaux a atteint entre 2003 et 2012, un record de 991,2 milliards de dollars, soit 789,4 milliards au titre d'Investissements directs dans les 151 pays étudiés par GFI, et 89,7 milliards au titre d'aides officielles au développement reçues par les économies en développement.

« Ces flux de capitaux qui dépassent déjà le montant cumulé des investissements étrangers directs et de l'aide officielle au développement, privent de près de 1000 milliards de dollars par an, les économies des pays pauvres ou à revenus moyens. Cet argent aurait pu contribuer à la croissance de ces économies en créant des emplois », déplore Raymond Baker, le président de l'ONG.

Evalué sur la même période, le rapport de GFI conclut que l'Afrique subsaharienne perd en moyenne près de 13,2% de ses capitaux par an, contre un montant des évasions financières estimé à 589,9 milliards de dollars entre 2003 et 2012. Ce qui coûte énormément au développement du continent.

Le Gabon occupe, dans ce classement, la 89e place avec une moyenne de flux financiers illicites estimée sur 9 ans à 3,58 millions de dollars dans le classement des pays ayant les plus grands flux financiers illicites entre 2003 et 2012.

Les facturations frauduleuses lors des importations et exportations, la corruption, le travail au noir et les trafics illicites seraient, d'après GFI, les activités qui facilitent le développement de ce phénomène.

Dans le cas du Gabon par exemple, le rapport souligne que les sur et sous facturations lors des transactions liées aux importations représentent 514 millions, et 1,356 milliards de dollars sur la période citée, contre seulement 9,950 millions et 2,038 millions de dollars de sur et sous facturations à l'exportation pour la même période.

Pour considérablement enrayer ce phénomène et reverser aux différentes économies les finances issues de ce trafic illicite, GIF invite les Nations unies à mettre en place une politique centrée sur la réduction des flux financiers illicites d'ici 2030.

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