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L’Union Nationale, probable deuxième force au Sénat
Publié le lundi 15 decembre 2014   |  Gabon Review


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© Gabon Review par DR
Le nouveau directoire de l’Union nationale (UN)


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Bien que dissous et passé à la semi-clandestinité, le parti d’opposition obtient sept sièges. De quoi constituer un groupe parlementaire, à côté de celui du PDG, grand vainqueur des élections sénatoriales du 13 décembre dernier.

Scrutin au suffrage universel indirect, les élections pour le renouvellement du Sénat se sont tenues le 13 décembre dernier sur toute l’étendue du territoire national. Si les rumeurs font état de quelques endroits, à l’instar de Lébamba dans le sud, où des élus PDG auraient voté contre leur propre candidat, l’ex-parti unique s’en sort bien. Il n’y a donc pas péril en la demeure pour la formation au pouvoir. La grande question reste cependant le nombre de sénateurs qu’il devrait obtenir. En attendant la publication officielle des résultats par la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), il semble qu’il y ait des surprises. Et pas des moindres.

C’est ainsi que, quoi que dissoute et passée à la semi-clandestinité, l’Union Nationale, à travers ses listes labellisées «localité pour tous», s’impose comme la deuxième force, avec sept sénateurs. Autrement dit, l’ancien Premier ministre Jean Eyéghé Ndong, chef de file des listes «Libreville pour tous», élu dans le 2ème arrondissement de la capitale, aura de quoi créer un groupe parlementaire. Plus éloquent, il se dit même que ce groupe pourrait être le seul à exister à côté de celui du Parti démocratique gabonais (PDG).

En effet, les choses semblent ne pas toujours avoir tourné comme l’espérait les partis de la majorité et la hiérarchie du PDG. Dans l’Ogooué-Maritime par exemple, on évoque ainsi la défaite d’Honorine Dossou Naki, ancienne ministre, au département de Bendjè avec 13 voix face à l’indépendant Gabriel Ogoula Mogniama qui totaliserait 17 voix. Un autre échec de taille pour le PDG dans cette localité, notamment à Gamba, est celui d’Alice Lamou, également ancienne ministre, qui n’a récolté que 13 voix contre 15 pour Jean Louis Guissiga de l’Alliance démocratique et républicaine (Adere), tandis que Jean Marie Koumba Souvi totalise 100% dans le département de Ndougou.

Sur le même registre, Séraphin Ndaot Rembogo aurait été défait à Port-Gentil, tout comme le général Flavien Nzengui Nzoundou, ancien ministre, ancien directeur des aides de camp du président Omar Bongo, qui a été battu à Lébamba dans la province de la Ngounié. À Mouila, chef-lieu de cette province, la PSD de Pierre-Claver Maganga Moussavou s’en tire avec deux sénateurs, lorsque les deux sièges d’Oyem, chef-lieu du Woleu-Ntem ont été raflés par des indépendants proches de l’Union nationale, tandis qu’à Bitam, deuxième agglomération urbaine de la province septentrionale, Emmanuel Ondo Methogo s’en est tiré à bon compte.

Le PDG aurait réalisé des scores de 100% dans l’Ogooué-Ivindo, l’Ogooué-Lolo, la Nyanga et dans le Moyen-Ogooué, même si à Lambaréné on émet des réserves sur le maintien de la présidente sortante du Sénat, Rose Francine Rogombé. «Qui sera donc le président du Sénat après ce 13 décembre 2014?», se demande-t-on de ce côté-là.

Certaines informations laissent penser que le Centre des Libéraux réformateurs (CLR) pourrait également avoir un groupe parlementaire. Quoi qu’il en soit, l’heure est à l’attente des résultats. Le Sénat compte au total 102 membres, élus pour un mandat de cinq ans au suffrage universel indirect par les membres des conseils municipaux et des assemblées départementales. Après les élections des membres du Sénat, ces derniers éliront à leur tour le président de cette chambre du parlement. Le PDG s’est lancé dans cette bataille électorale avec 97 candidats.

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