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« Montre ton acte de naissance original » : la saga continue…
Publié le samedi 13 decembre 2014   |  Gaboneco


Jean
© Autre presse par DR
Jean Eyeghe Ndong, candidat indépendant à l`Hôtel de ville de Libreville


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Alors qu'ils ont porté plainte contre le chef de l'Etat pour usage de faux en écriture sur son acte de naissance, Jean Eyeghe Ndong, Luc Bengone Nsi, Zacharie Myboto et Jean Ping ne s'attendaient pas à ce que la même situation leur arrive. Cette fois, selon le journal "La Griffe" du vendredi 12 décembre, ces membres du Front uni de l'opposition n'auraient pas d'actes de naissance, mais disposeraient de jugements supplétifs. Surprise!

La saga « Montre ton acte de naissance original » continue. Après avoir passé des semaines à accuser le chef de l’Etat d’avoir commis une "fraude’’ sur son acte naissance, les leaders du Fuopa sont soupçonnés à leur tour de ne pas être en possession de leur actes de naissance originaux respectifs.

La situation au cas par cas.

- Selon le journal la Griffe, l’ancien Premier ministre Jean Eyeghe Ndong est né le 12 février 1946 à Libreville. Cependant, jusqu'en avril 1958, il n’aurait pas eu de pièces d'état civil. C'est le 10 mars 1958 qu'il a bénéficié d'un jugement supplétif et ce document lui permettra par la suite d’obtenir une déclaration de naissance établie cette fois le 21 avril 1958. Cela revient à dire que Jean Eyeghe Ndong est entré en possession de ses pièces d'état civil 12 ans après sa naissance.

- Jean Ping quant à lui, utilise un jugement supplétif d'acte de naissance qui n'est pas issu de son acte de naissance original. En effet, sur ce document, l'illégalité repose sur le fait que la copie certifiée conforme n'est qu'une autre copie certifiée conforme à l'original. De fait, la photocopie s'est faite sur la base d'une autre photocopie, une fraude selon la loi, car la légalisation d'un acte de naissance se fait sur la base de son original. Où est donc passé l'original de l'acte de naissance?...

- Luc Bengone Nsi, est lui même aussi dans le cas. Il bénéficie d'un jugement supplétif qu'il a toujours utilisé dans l'administration gabonaise, comme c'est le cas de ses deux prédécesseurs.

- Le dernier cas qui apparaît plus flagrant est celui de Zacharie Myboto. Ce dernier, originaire de la ville de Mounana, se retrouve détenteur d’un jugement rectificatif dactylographié datant de 1958. Pire encore, ce jugement rectificatif, bien qu’il bénéficie du logo de la République française, comporte miraculeusement au bas de la pièce, le cachet de la République gabonaise.

Anomalies sans incidence?

Des explications de la part des intéressés sont, depuis lors, très attendues. Mais comme le dit un adage bien de chez nous, avant de dénoncer l’état d’insalubrité de la porte de ton voisin, prends garde à vérifier que la tienne est bien propre. Sinon, mal pourrait t’en prendre…

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