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Ping, Amiang et Péan, liés comme cul et chemise ?
Publié le vendredi 12 decembre 2014   |  Gaboneco


Ping,
© Gaboneco par MAN
Ping, Amiang et Péan


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Jean Ping, Landry Amy Washington et Pierre Péan posant ensemble en marge du Congrès de la Diaspora Gabonaise en France qui s’est tenu le week-end dernier. La photo fait le buzz sur la toile et suscite pas mal d’interrogations sur la sincérité de l’écrivain français et ses liens avec l’opposition gabonaise.

S’il fallait une preuve du dessein caché des allégations du livre de Pierre Péan à propos des origines d’Ali Bongo et de sa prétendue gestion chaotique des richesses du pays, la photographie qui fait actuellement le buzz sur les réseaux sociaux vient conforter la thèse d’une cabale politico-médiatique orchestrée par une main invisible, dont ce trio, partie visible de l’iceberg, et qui a pour dénominateur commun une haine viscérale envers le président de la République.

L’image montre en effet, Jean Ping, Pierre Péan, et Fernand Amiang, connu sous le pseudonyme de Landry Amy Washington sur les réseaux, partageant un verre, en marge du congrès de la diaspora gabonaise qui a eu lieu il y a une semaine.

Entre un Ping passé de diplomate à opposant virulent au régime, un Amy Washington connu pour ses diatribes sur les réseaux sociaux à l’endroit d’Ali Bongo et sa famille, et un Pierre Péan dont l’animosité envers Libreville n’est plus à démontrer, on devine les intérêts communs.

Notoirement connu pour écrire des livres sur commande en fonction de l’appât du gain, cette photo vient renforcer le manque d’objectivité concernant le dernier brulot du journaliste français, sur Libreville.

Sinon, comment comprendre la présence de Pierre Péan à un congrès réunissant des acteurs de la diaspora gabonaise, des opposants gabonais, et des acteurs de la société civile gabonaise, pour parler des affaires stricto gabonaises? A moins que Pierre Péan ne fasse désormais partie des Gabonais de la diaspora !

Dans quel pays, autre que le Gabon, a-t-on déjà vu un étranger, français de nationalité, pas naturalisé gabonais pour un sou, venir prendre position et s’ingérer aussi librement dans la vie politique d’un pays ?

Peut-on deux secondes imaginer l’inverse, et surtout imaginer la réaction des Français si, un Gabonais, bon nègre de son état, se mettait à marcher, militer, mener des actions aux côtés d’un Nicolas Sarkozy ou d’une Marine Le Pen, en vue de renverser François Hollande ?

Le fait ne pousserait-il pas les nationalistes dans la rue et ne susciterait-il pas une vague de colère et d’indignation (légitimes, ndlr) de la part du peuple français ?

Alors qu’en France, la démarche du Front National d’obtenir un prêt financier auprès de banques russes du fait que les établissements bancaires français refusaient de lui octroyer un prêt, avait provoqué un tollé, vous imaginez Marine Le Pen pendre un selfie avec un dirigeant russe en marge des universités d’été du Front National ?

Quel sens a encore le terme « souveraineté nationale » si à chaque fois, nous avons besoin du « Grand Blanc Saint Sauveur » pour nous dire quoi faire et dans quelle direction aller ?

Une véritable infantilisation qui n’est pas près de s’arrêter et qui placera toujours nos leaders politiques dans l’éternelle position (prisée par certains apparemment) du colonisé et fier de l’être.

Et quand ça l’arrange, l’opposition ferme volontiers les yeux sur la Françafrique, tant que Paris peut l’aider à arriver à ses fins. Belle leçon d’impartialité Monsieur Péan…

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