LIBREVILLE - Les Etats Généraux de la Communication se sont ouverts mercredi à Libreville dans le complexe du Stade d’Angondjé autour du thème « Médias et Communication : enjeux et perspectives » a constaté la rédaction d’Infosplusgabon sur place.
Lors de la cérémonie d’ouverture, le président Ali Bongo Ondimba a rappelé que le secteur de la Communication « se trouve au confluent de bien des évolutions technologiques qui exigent l’adaptation aux nouveaux corps de métiers créés ».
Pour lui, parler de communication, « c’est aussi s’interroger sur les différents usages que nous faisons de l’informatique et de l’internet dans un environnement de plus en plus ouvert et transparent ».
S’adressant aux communicateurs, Le chef de l’Etat a rappelé qu’ « Il n’ y a pas de liberté sans responsabilité pleinement assumée. Et dans votre métier, dans votre profession,, ce principe de responsabilité est d’autant plus important qu’il renvoie à d’autres principes tout aussi importants : le respect de l’éthique, le respect de la Déontologie professionnelle et de la dignité humaine ».
Préparés depuis un mois sous l’égide du ministère de la Communication, des Relations avec les institutions constitutionnelles, les Etats généraux de la Communication qui vont s’étaler du 10 au 12 décembre, devraient apporter une nouvelle lumière à un auditoire attentif composé de professionnels du monde de la communication dont des patrons d’entreprises de presse , des experts nationaux et internationaux, d’imminents universitaires, etc..
Ces Etats généraux visent en n’en point douter à permettre au gouvernement de mettre, enfin, en œuvre des moyens pour actualiser le cadre juridique, institutionnel du secteur des médias.
Cette grande réunion avait été reportée à plusieurs reprises avant qu’elle ne prenne enfin forme.
A en croire l’adhésion massive des participants, les Etats généraux de la Communication dont les travaux seront clôturés officiellement ce jeudi, devraient favoriser des mesures d’accompagnement notamment des avantages économiques et commerciaux pour le passage de l’analogique au numérique mais probablement la mise en place d’un ordre national des métiers de la communication. La formation des journalistes ne sera pas en reste.
Le gouvernement a été sollicité pour accélérer la réforme de l’audiovisuel public afin que le Gabon dispose d’une télévision et d’une radio publique capables, selon le chef de l’Etat, de « rendre compte de ce que nous sommes, de ce que nous désirons et faire valoir le génie créateur des communicateurs gabonais ».
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