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Qui de la majorité et de l’opposition remportera les locales 2013 ?
Publié le vendredi 6 decembre 2013   |  Gabon Actu




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La majorité divisée est malgré tout assurée de remporter ces élections de mi-mandat. Idem pour l’opposition en lambeau et sans véritable leader.Au siège du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir depuis 1968), la question ne se pose pas. La victoire est déjà en poche. Cash. Il y a plus de points de certitude que d’incertitude.Le parti a investi des poids lourds comme tête de liste dans la majorité des circonscriptions. Ces poids lourds sont des ministres en fonction, d’anciens ministres, cadres ou anciens cadres de l’administration du pays.Le parti comme toujours entretien le mystère sur le financement de sa campagne. Tout le monde cependant sait que le PDG ne manque pas de trésor pour conduire ses troupes de la bataille à la victoire.

Au siège de Louis et dans les autres salons feutrés, le rouleau compresseur est mis en marche. Depuis des mois d’ailleurs. Le parti des masses ne doit pas perdre ces élections. Objectif, gagner aujourd’hui pour aborder la présidentielle de 2016 en toute confiance.

Perdre la bataille des locales serait un symbole plein de significations. Cela pourrait être interprété comme un désamour entre la politique du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba et sa population. L’on pourrait aussi croire que le parti est incapable de gagner un scrutin sans frauder. Les locales du 14 décembre sont en effet les premières élections au Gabon avec des listes électorales biométriques.

Perdre les locales signifierait aussi la perte du contrôle du Sénat, une institution clef pour la conservation du pouvoir en cas de vacances de pouvoir. La constitution dispose en effet qu’en cas de vacance de pouvoir, c’est le président du Sénat qui assure l’intérim et organise une élection présidentielle anticipée dans un délai de 45 jours. Ce cas s’est produit lorsque le président Omar Bongo Ondimba est décédé le 8 juin 2009.

Face à tous ces défis, le parti mise sur une victoire par une majorité écrasante. Comme sous l’ère Omar Bongo Ondimba.

Reste que sa tentative de parvenir à des listes communes de la majorité a échoué. L’égo des uns et des autres étant trop fort. Cet échec offrir aux électeurs des grands duels comme celui qui opposera Patience Dabany (mère du chef de l’Etat) à son frère Jean Boniface Assélé (oncle du chef de l’Etat) au 3ème arrondissement de Libreville.

Dans plusieurs autres circonscriptions, le Cercle des libéraux réformateurs (CLR) se positionne comme la véritable sinon la principale résistance au PDG. Et pourtant les deux partis ont un seul leitmotiv, soutenir sans conditions la politique d’Ali Bongo Ondimba.

L’OPPOSITION JOUE SON VA TOUT

Absente à l’Assemblée nationale après avoir boycotté les élections législatives de 2011, l’opposition nourrie également de nobles ambitions. Prendre le contrôle de certaines mairies et assemblées départementales pour mieux préparer la présidentielle de 2016. Ces administrations décentralisées lui permettraient d’amasser un « trésor » pour 2016.

Par ailleurs, les leaders de l’opposition, tous au chômage actuellement souhaiteraient avoir un tremplin pour entretenir leurs cours et asseoir leur influence.

Ce rêve est beau, tellement si agréable que l’appétit des uns et des autres a déjà fait voler en éclat tout espoir. Les micros regroupements de l’opposition qui subsistaient encore volent se disloquent au gré des intérêts personnels.

L’Union des forces pour l’alternance (UFA) n’est plus qu’une ombre du passé. Ses dirigeants n’ont pas réussi à faire l’unité à l’occasion de ces élections. Ce groupe est scindé en deux. D’un côté les anciens de l’Union nationale (UN). Ils sont tous candidats indépendants. De l’autre, les partis de l’ex CPPO.

A part ce regroupement, il y a l’Union des forces du changement (UFC) de Louis Gaston Mayila. Il y a également l’Alliance pour le changement et la restauration de Séraphin Ndaot. Bref, une somme de micros groupes incapables de rivaliser sérieusement avec le PDG, le parti de masse.

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