Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Mise en place d’un organe pour soutenir la culture du manioc
Publié le mardi 9 decembre 2014   |  Infos Plus Gabon


Le
© Autre presse par DR
Le manioc


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

LIBREVILLE - Un projet dénommé « Projet Manioc » destiné à produire et à commercialiser le manioc en quantité suffisante en Afrique Centrale, a réuni les autorités administratives et les acteurs au développement du secteur agricole au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CENAREST) de Libreville, pour tenter d’élaborer des techniques de gestion de ce projet.

Il a été question au cours de la rencontre initiée avec les différents acteurs de présenter les résultats d’étapes de mise en œuvre des modules techniques du projet manioc depuis son démarrage, d’examiner et d’adopter le programme d’activités 2014. Une plate-forme nationale d’innovation sur le manioc et la matérialisation du comité de recherche et de développement au Gabon a été mise en place.
S’il est clairement établi que la production agricole au Gabon connait un déclin depuis trois décennies, le secrétaire général adjoint chargé des questions administratives au ministère de l’Agriculture, M. Barthelemy Bongo Akanga Ndjila, a précisé que selon les chiffres 2012 de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation (FAO) , moins de 1% de la superficie du Gabon est cultivée. La production du manioc est de 77 000 tonnes pour 220 000 tonnes. Pour la banane plantain, les besoins se chiffrent à 150 000 tonnes alors que la production actuelle n’est que de 46 500 tonnes. Soit un déficit de 103 500 tonnes.
Le projet manioc a été initié par le pôle régional de recherche et de développement sur les systèmes agricoles d’Afrique Centrale (PRASAC) avec l’appui de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) et des bailleurs de fonds internationaux. Il est financé par l’Union Européenne (UE). Le programme est implanté dans les six pays de la sous-région : Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée-Equatoriale et Tchad depuis 2011.
Au Gabon, le démarrage des activités en rapport avec le projet a suivi après la signature de la subvention entre le PRASAC et l’UE le 31 décembre 2010 au Tchad. Notons que la coordination des activités du projet manioc est assurée par le PRASAC, le Centre nationale de la recherche scientifique et technologique (CENAREST), l’Institut de recherches agronomiques et forestières (IRAF), la CEMAC et l’UE.

Un programme pour promouvoir une agriculture durable d’ici 2030

Conscient que le développement des différentes filières agricoles permettra de sortir le pays de sa dépendance vis-à-vis du pétrole, l’Etat gabonais a préconisé un vaste programme agricole qui s’articule autour de six axes : l’information et la communication du programme agricole de sécurité alimentaire et de croissance (PASAC) ; le renforcement des capacités des acteurs et l’appui à la recherche agricole ; la large diffusion et la mise à disposition de la matière végétale, animale et halieutique ; la promotion de pôles de production intensive ; le soutien à l’organisation de la collecte et de la commercialisation des produits et l’appui à l’accès au financement des activités agricoles. Le programme qui vise à promouvoir une agriculture durable et compétitive d’ici 2030 à travers des partenariats stratégiques, est élaboré pour assurer aux populations gabonaises l’autosuffisance alimentaire et faire passer de 5% à 20% la contribution du secteur agricole au Produit intérieur brut (PIB) national d’ici à 2020.
Le Gabon dispose d’une superficie de 267 667 km2, recouverte à 80% par la forêt équatoriale avec des terres arables sur plus de 2 millions d’hectares et un climat favorable à l’agriculture et à l’élevage. L’autosuffisance alimentaire devrait passer, sans doutes, par un réaménagement du territoire pour assurer la fluidité des échanges entre les villages et les grands centres urbains.

 Commentaires