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Préavis de grève de l’Onep : Positions et propositions du gouvernement
Publié le mardi 9 decembre 2014   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Recensement général de la population: la Cour constitutionnelle a auditionné des membres du gouvernement


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Alors que le mouvement l’Onep bat son plein depuis plusieurs jours, l’on en sait un peu plus sur les suggestions du gouvernement, qui n’ont visiblement pas convaincu le syndicat.

Suite au préavis de grève de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) du 18 novembre dernier, le gouvernement s’est entretenu huit jours plus tard avec les leaders de ce syndicat. A l’issue de cette rencontre, plusieurs positions et propositions ont été émises par le gouvernement. D’abord, concernant la suspension immédiate des prélèvements de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), le gouvernement explique que «nous avons à l’heure actuelle des malades en évacuations sanitaires à l’étranger, des hémodialyses et des pathologies chroniques prises en charge par la CNAMGS via le fonds du secteur privé et parapublic». Soulignant que ce fonds fonctionne sur le principe de solidarité, le gouvernement estime qu’«une interruption brutale de ces cotisations entrainerait donc un arrêt immédiat des prestations sanitaires et donc de la prise en charge de ces compatriotes».

En contrepartie, le gouvernement propose une gestion paritaire visant à intégrer les représentants des contributeurs que sont les employeurs et les salariés dans la gestion du fonds, en lieu et place de la création d’une cellule ad hoc voulue par l’Onep. Il recommande ensuite une étude actuarielle et un nouveau système qui auraient pour mission de redéfinir toute la politique autour de la CNAMGS en revisitant notamment les taux et seuils de cotisations, les procédures d’enrôlement et d’immatriculation, les types et niveaux de prestations, les conditions de prise en charge des agents immatriculés résidant dans des déserts sanitaires, l’harmonisation entre la CNAMGS et les différentes mutuelles privées.

Sur le deuxième point qui concerne la crise à Oilibya, le gouvernement explique que des points inscrits dans le procès-verbal de non conciliation que l’Onep refuse de signer lui sont inconnus. «Nous ne savons toujours pas quels sont ceux pour lesquels vous estimez que le directeur général fait preuve de mauvaise fois et refuse d’œuvrer à une résolution rapide».

Le troisième point concerne les représailles au sein des sociétés Perenco après la grève générale de mars 2013. Rappelant que «l’Onep réfute au directeur général la qualité à décider si la grève est illicite et sa capacité à juger de l’illicéité des actes posés pendant la grève, prétextant que seul un tribunal à cette compétence», le gouvernement, citant l’article 344 du code du travail, affirme que «le premier à juger de l’illicéité d’une grève est le chef d’entreprise concerné qui, par la suite, prend les décisions qui s’imposent». Ainsi, souligne-t-il, dans le cas d’espèce, «l’employé a scrupuleusement respecté la procédure en matière de licenciement des délégués du personnels pour des faits avérés et confirmés par exploit d’huissier». Aussi, le gouvernement propose-t-il deux alternatives à cette problématique : le paiement de dommages et intérêts dans le cas où la responsabilité de l’Etat serait engagée et la négociation de mesures d’accompagnement social dans le cas où aucune responsabilité de l’Etat ne serait engagée.

Le dernier point sur lequel le gouvernement donne son point de vue se rapporte à la crise à STSI Boccard. Alors que l’Onep demandait une annulation des décisions de licenciement prises par le directeur général de cette société, accusé d’être en situation irrégulière, le gouvernement affirme avoir répondu favorablement à cette demande, «sans même que l’Onep ait à déposer un préavis de grève… ». Et le gouvernement de conclure cependant que la «société STSI Boccard a la latitude pour intenter un recours hiérarchique ou une action en justice si elle se sent lésée par cette décision».



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