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Guy-Bertrand Mapangou : «Je n’ai jamais été saisi par les responsables de l’UN»
Publié le mardi 9 decembre 2014   |  Gabon Review


Guy-Bertrand
© Gabon Review par DR
Guy-Bertrand Mapangou, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.
Lundi 9 juin 2014. Libreville.


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Niant toutes les initiatives menées en vue de la réhabilitation de leur parti politique, le ministre de l’Intérieur dit n’avoir jamais été saisi par les dirigeants de l’Union Nationale.

Sujet récurrent dans les milieux politiques, véritable épine dans le pied de la majorité, la réhabilitation de l’Union nationale (UN) est toujours d’actualité. La récente sortie du ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de l’Immigration et de la Décentralisation en dit long sur le sujet. Passée à la semi-clandestinité depuis sa dissolution le 27 janvier 2011 par un arrêté taillé sur mesure, consécutif à la prestation de serment d’André Mba Obame, un candidat indépendant à l’élection présidentielle anticipée de 2009, ce parti politique de l’opposition est loin de recouvrer sa légalité. Pour cause, a confié Guy Bertrand Mapangou au cours d’un entretien accordé au quotidien L’Union (n°11700), les responsables de cette formation politique ne se remueraient pas assez à son goût, pour tenter d’arranger la situation de leur parti. Grossier mensonge ? Qu’à cela ne tienne, il dit n’avoir rien vu venir qui permette de prouver l’attachement de l’Union nationale à revenir sur le devant de la scène en tant que «parti politique reconnu». «J’entends les responsables de cette formation politique effectivement dissoute parler d’une recommandation de l’Union Africaine que je n’ai, du reste, jamais vue», a affirmé le premier flic du pays, selon lequel «lorsqu’on parle de dissolution ou de réhabilitation, c’est qu’il y a une autorité compétente».

Aussi, confie-t-il : «Pour ma part, je vous avoue que je n’ai jamais été saisi par les responsable de ce parti qui a été tout de même dissous dans un contexte bien précis.» Si les propos du ministre de l’Intérieur ont du mal à passer auprès des militants et sympathisants de la formation politique de l’opposition, c’est parce que, rappellent certains, ses responsables, notamment Zacharie Myboto, Casimir Oye Mba et Jean-Pierre Rougou se démènent depuis plusieurs années pour sa réhabilitation. Leurs efforts seraient-ils aussi vains et insuffisants au point de passer inaperçus pour le pouvoir qui semble de plus en plus appréhender le retour de ce parti ? Tout porte à croire que oui. Du moins, le déni des autorités des nombreuses initiatives menées par les responsables de l’UN en dit long.

Néanmoins, quelques interrogations se posent au sujet de ces différentes initiatives, notamment celle relatives à l’appel de l’Union Africaine (UA) consécutif à une visite de Zacharie Myboto, le 8 juillet 2013, au cabinet de Nkosazana Dlamini Zuma, présidente de la commission de l’UA. Alors que des séances de travail avaient été rapportées et auraient abouti à une recommandation de l’organisation africaine aux autorités gabonaises en vue de la réhabilitation du parti dissous, plus rien n’a filtré sur cette question. Le dossier se serait égaré dans les méandres de l’administration, notamment du ministère des Affaires étrangères où il fut reçu et enregistré et où des séances de travail avec d’autres départements furent annoncées sans jamais se tenir.

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