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Rencontre entre l’Onep et le gouvernement : aucun accord trouvé
Publié le samedi 29 novembre 2014   |  Gaboneco


Au
© Autre presse par DR
Au premier plan (de gauche à droite) Sylvain Mayabi Binet et Paul Aime Bagafou, respectivement secrétaire général adjoint et secrétaire général de l’Onep


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La menace de grève brandie par l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) pourrait bien se matérialiser dans les jours qui viennent, au regard de l’échec des négociations entamées jeudi 27 novembre avec le gouvernement.

Les membres de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) sont sortis mécontents et insatisfaits de la réunion tenue avec le gouvernement, jeudi 27 novembre, à la suite du préavis de grève qu’ils avaient déposé le 20 novembre dernier.

Au cœur des désaccords entre le syndicat et le gouvernement, les quatre points jugés primordiaux - avant tout début de négociation – et que le gouvernement a jugé irrecevable.

Parmi ces points, la réhabilitation des syndicalistes, anciens employés de Perenco, qui avaient été limogés suite à leur participation à une grève jugée illégale par leur employeur. A cette, requête, le gouvernement a répondu par la négative, tout en se disant disposé à discuter d’éventuelles mesures d’accompagnement en faveur des limogés.

Outre cela, les membres de l’Onep ont exigé l’arrêt définitif de prélèvements effectués sur leurs salaires, en faveur de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs). Selon eux, ces prélèvements seraient inutiles et abusifs, du fait qu’ils bénéficient déjà d’une assurance maladie souscrite par leurs employeurs.

A cela, le gouvernement a répondu que ces prélèvements ne sauraient être suspendus du fait qu’il s’agit d’un acte de solidarité en faveur des plus défavorisés. Acte de solidarité auquel doivent se soumettre tous les travailleurs gabonais.

Puis les discussions ont porté sur la situation du Directeur général de STSI Boccard qui, selon l’Onep, travaillerait au Gabon de manière illégale. Ils ont exigé, à ce titre, son limogeage et son expulsion immédiate.

Mais pour le gouvernement, l’arbitrage d’une commission technique serait nécessaire, avant toute décision.

Visiblement déçus de n’être arrivés à aucun consensus, les responsables de l’Onep prévoient des réunions de leurs adhérents à Libreville, Lambaréné, Ndjolé, Gamba, Port Gentil, Rabi et Moanda.

A l’issue de celles ci, ils décideront de la conduite à tenir…

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