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Affaire Nziengui Madoungou : Séraphin Moudounga fait la mise au point
Publié le samedi 29 novembre 2014   |  Nouvelles du Gabon




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Libreville - Il y a quelques mois, le tribunal de première instance de Mouila mettait la main sur un groupe de malfaiteurs qui auraient assassinés deux enfants avec prélèvement d’organes humains. La semaine dernière, selon notre confrère Jonas Moulenda journaliste au journal faits divers, annonçait sur sa page Facebook que les assassins étaient libérés sous l’ordre de Séraphin Moudounga, ministre de la justice.

Ce dernier par le canal de son service communication à réagit à travers un communiqué dont nous vous publions la teneur. Le Ministre de la Justice ne dispose que du droit de mise en liberté conditionnelle mais à la seule condition que les personnes incriminées soient jugées et condamnées, et qu’elles aient purgé au minimum la moitié de leur peine conformément aux articles 537 à 545 du Code de Procédure Pénale.

Dans les faits, les collaborateurs de Monsieur Alfred Nziengui Madoungou bénéficient d’une mise en liberté provisoire sollicitée par leur avocat et accordée par le Juge d’Instruction conformément aux dispositions des articles 121 à 123 du Code de Procédure Pénale.

L’enquête se poursuit en procédure d’information judiciaire, menée par le Juge d’Instruction qui rendra, le moment venu, ses conclusions pour savoir si oui ou non, la dénonciation dont sont victimes les collaborateurs de Mr Nziengui Madoungou, serait fondée ou s’il s’agit d’une dénonciation calomnieuse engageant la responsabilité pénale du dénonciateur, conformément à l’article 282 du Code Pénal, car pour l’information de ceux qui ne croient qu’à la rumeur, à la délation et à la calomnie, depuis que les proches d’Alfred Nziengui Madoungou ont été placés en détention préventive aucune famille ne s’est présentée à la Justice pour dénoncer la disparition d’une fille ou de deux garçons pour lesquels un détenu pour vol déclare, sans donner ne fut-ce que les noms de victimes, avoir participé à leur assassinat sans qu’il n’apporte la moindre preuve de ces dénonciations et sans qu’on ne découvre de corps.

L’information judiciaire se poursuivant, la liberté d’un inculpé est un droit dont la détention préventive est une exception conformément à l’article 115 du Code de Procédure Pénale.

Il est judicieux de lire le Code de Procédure Pénale pour ne pas tomber dans l’amalgame, d’être victime de menées subversives, orchestrées par certaines personnes tapis dans l’ombre en faisant croire qu’ils ne sont que des figurants, alors même que se sont eux qui sont de véritables metteurs en scène dont l’information judiciaire qui se poursuit, portera toute la lumière sur cette affaire pour que la loi soit appliquée dans toute sa rigueur.

NVG

VYL/AK

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