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Le Snec au secours des ministres du gouvernement fantôme d’André Mba Obame?
Publié le vendredi 28 novembre 2014   |  Gaboneco




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Selon certains médias, la grève entamée par le Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec) aurait une visée politique. Pourtant, si le Snec se dit solidaire de quatre enseignants qui ont passé près de quatre années sans salaire, ce syndicat n'a jamais précisé qu'il approuvait la démarche politique de ces quatre éminents professeurs nommés au sein du gouvernement fantôme d'André Mba Obame en janvier 2011.

En janvier 2011, André Mba Obame alors candidat malheureux à l'élection présidentielle de 2009, avait décidé d'enfreindre la constitution gabonaise en s'autoproclamant chef de l'Etat.

Lors de sa prestation de serment diffusée sur la chaine privée TV+, André Mba Obame, conformément à l'article 12 de la Constitution, avait procédé à la formation de son gouvernement. Parmi ce groupe d'hommes et de femmes, figuraient des professeurs d'université et de grandes écoles qui avaient décidé de se prêter à ce jeu.

Il avait à cet effet nommé Raphaël Bandega-Lendoye, au poste de Premier ministre chef du gouvernement, Fabien Mbeng Ekorozock, ministre des Finances, du Budget et de la Fonction publique, Joseph John-Nambo, ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation et Roland Moutoumbou comme ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, porte-parole du gouvernement. Et la conséquence de l'approbation de cet acte incivique a été la suspension des salaires de ces enseignants.

Le Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec), en grève depuis le 26 novembre, conditionnerait la cessation de son mouvement de grève, à la perception de la Prime d'Incitation à la Performance (PIP) et au rétablissement des salaires de ces 4 enseignants.

Certains médias ont vite fait d’interpréter cette solidarité affichée par le Snec envers leurs collègues, comme un soutien aux idées politiques défendues par ces professeurs. Chose que réfutent les membres du Snec, pour qui cette démarche n’aurait pour seule et unique vocation que le désir de réparer « une injustice » en faisant annuler cette sanction qui aurait du durer 4 mois, mais qui, 3 ans plus tard, s’éternise.

Qui croire finalement ? Qu’à cela ne tienne, le mouvement de grève continue, en attendant la reprise des négociations avec le gouvernement.

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