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Affaire Péan : Pour Billie By Nzé, «le chef de l’Etat se ne soumettra à aucun test»
Publié le mercredi 26 novembre 2014   |  Gabon Review


Alain
© Autre presse par DR
Alain Claude Bilié By Nzé ,Porte parole de la présidence de la république.


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Le 25 novembre dernier, le porte-parole de la présidence de la République a tenté de clore le débat sur la filiation du président de la République.

Le porte-parole de la présidence de la République a renoué, le 25 novembre dernier, avec ses conférences hebdomadaires. Répondant à la question de savoir quand le président de la République va-t-il rompre le silence pour livrer sa part de vérité sur toutes les accusations relayées par le livre de Pierre Péan «Nouvelles affaires africaines – Mensonges et pillages au Gabon», Alain-Claude Billié-By-Nzé s’est voulu catégorique.

Visiblement, l’homme semble vouloir mettre un terme à ce feuilleton. Autrement dit, il paraît, de plus en plus agacé, par toutes ces demandes au président de la République à présenter, à la face du monde, son acte de naissance ou encore à se soumettre à un test ADN pour attester de son identité et de sa filiation. «Vous n’amènerez plus la présidence à polémiquer sur ce sujet. Et le chef de l’Etat ne descendra pas polémiquer avec qui que ce soit, sur quoi que ce soit. J’en profite pour vous dire ce qui a déjà été dit : il y a les uns et les autres qui disent tout et n’importe quoi. Le chef de l’Etat se ne soumettra à aucun test de quelque nature que ce soit», a-t-il lancé. «Nous n’allons pas, dans un pays, renverser les principes qui fondent la République et l’Etat de droit. C’est celui qui accuse qui apporte les preuves de son accusation», a-t-il conclu.

Si cette sortie du porte-parole de la présidence de la République s’est voulue catégorique, rien n’indique qu’elle fera taire les contempteurs d’Ali Bongo. Ces derniers s’arc-boutent, en effet, sur l’article 42 de la loi 37/98 portant Code de nationalité qui dispose : «La charge de la preuve, en matière de nationalité gabonaise, incombe à celui dont la nationalité est en cause. Toutefois, cette charge incombe à celui qui conteste la qualité de gabonais à une personne titulaire d’un certificat de nationalité délivré conformément aux dispositions légales». Peut-on, dès lors, s’attendre à de nouveaux rebondissements ? Que vont devenir les plaintes déposées ici- et-là par les défenseurs comme par les accusateurs ? Wait and see…

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