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Immigration clandestine: le contrôle aux frontières en question
Publié le mardi 25 novembre 2014   |  Gaboneco


Le
© Autre presse par DR
Le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de l’Immigration et de la Décentralisation, Jean François Ndongou


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Il ne se passe pas un jour sans que la presse ne relaie une information sur l’arrestation de clandestins dans la province du Woleu-Ntem. A croire que les forces de police postées aux frontières ne font pas correctement leur travail. Comment expliquer que des dizaines d'immigrés clandestins arrivent chaque jour à franchir les frontières gabonaises?

Que se passe t-il aux frontières gabonaises pour que chaque semaine des clandestins soit appréhendés alors qu'ils ont déjà conquis le territoire national?


Il existe au moins cinq postes de contrôle de frontières entre Bitam et Oyem. Pourtant les immigrés clandestins continuent d’affluer vers ces villes. Il serait alors pertinent de se demander si les contrôles sont effectués dans les règles?

Des actes de corruption comme raison de cette situation?

Il y a quelques mois de nombreux immigrés clandestins avaient été interpellés dans la zone d'Eboro, d'autres au village Nsimi près de la ville de Bitam. Interrogés, ces derniers avaient alors confié que certains gardes postés aux frontières gabonaises leur avaient facilité la tache en acceptant des sommes d'argent pour les laisser passer.



Ce genre de dénonciations si elles sont réelles ne discréditent-elles pas l'action des forces de l’ordre?

Au-delà de ces cas de corruption, les immigrés illégaux usent souvent de ruses en se dissimulant dans des camion de bananes, dans des sacs de farine, et parfois même dans les voitures de transport routier pour pouvoir échapper à la police etc.

Le dernier cas en date fait mention de clandestins nigérians, togolais, camerounais qui ont pu échapper aux contrôles effectués aux frontières de Bitam et d'Oyem, pour être cueillis dans la ville de Mitzic.


S'ils n’avaient pas tenté de rallier Libreville, ces derniers n'auraient certainement pas été arrêtés par la police de Mitzic, ils auraient même pu s'installer à Bitam ou Oyem et vivre librement comme c'est le cas pour de nombreux d'entre eux actuellement dans ces villes.


Face à l’afflux massif et continu d’immigrés, le ministre de l'Intérieur, Guy-Bertrand Mapangou avait initié une opération d’expulsion de plus d'une centaine de sans-papiers. Ces clandestins ont-ils véritablement quitté le sol gabonais, alors que d'autres y coulent des jours heureux sans pour autant être inquiétés?

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