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Rencontre entre Ali Bongo et les syndicats : Une douche froide pour les agitateurs politiques
Publié le samedi 22 novembre 2014   |  Gaboneco


Le
© Autre presse par DR
Le président de la République reçoit les responsables des syndicats des administrations du pays et du patronat


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En recevant ce lundi 17 novembre 2014 au palais présidentiel les partenaires sociaux pour les inviter au dialogue social, Ali Bongo s'est livré à un exercice républicain et rassembleur qui a douché l'opposition.

Voulant faire dans la récupération politique en instrumentalisant la contestation sociale des syndicats, l'opposition, à travers le Front uni de l'opposition, appelait depuis quelques semaines, les Gabonais à descendre dans la rue. Mais c'était sans compter sur l'esprit républicain et rassembleur du chef de l’Etat, dont le combat contre les inégalités sociales est le cheval de bataille.



C’est dans ce sens que le 17 novembre dernier, Ali Bongo a invité les partenaires sociaux à la table du dialogue, avec pour objectif final, de trouver un consensus qui satisfera toutes les parties.

« La rue ne saurait être le lieu d'expression et de résolution de nos problèmes », a, à juste titre, rappelé le chef de l’Etat, pour mettre fin à l’usage abusif de la rue, comme méthode de revendication, parfois, au mépris des dispositions prévues par la loi.

Une façon de faire que le numéro 1 gabonais n’a de cesse de combattre depuis son arrivée à la tête du Gabon en 2009.

Déjà en 2012, lors des affrontements de Nkembo entre manifestants de l'opposition et la police, Ali Bongo avait fermement condamné, lors de son traditionnel discours à la Nation la veille de la fête de l'Indépendance, l’attitude anti patriotique de certains leaders politiques et prévenu qu'il ne laisserait pas la « chienlit s'installer au Gabon ».

Pour rappel, cette posture républicaine n'est pas un fait nouveau.

Au plus fort des bouleversements et des tensions sociales au Gabon, en 1990, soucieux de s'adapter au discours de la Baule où François Mitterrand avait invité les régimes africains à instaurer le multipartisme, Omar Bongo avait réuni les leaders de l'opposition en exil, ainsi que les membres de la société civile, au dialogue.

C'était la conférence de 1990. Celle-là même qui a abouti à l'instauration de la démocratie et à l'organisation des premières élections législatives multipartites la même année, puis à la première élection présidentielle multipartite du pays.

En 1994, alors que les militants de l'opposition embrasaient les rues, soucieux de faire respecter un cadre républicain propice au dialogue, Omar Bongo avait réuni l'opposition autour d'une même table pour donner naissance aux Accords de Paris.

Ainsi, Ali Bongo, témoin privilégié de notre histoire, dans une vision de continuité du maintien de la paix et de la stabilité politique et sociale du pays, a adressé un rappel à l'ordre à l'opposition en manque de solutions aux problèmes des Gabonais, et qui préfère se lancer dans l'instrumentalisation des syndicats.

La guerre par les actions concrètes sur le terrain et par es idées. Et non par la violence et l’incitation à la haine. Une vision dont les Gabonais doivent se faire l’écho, car seul gage de progrès et de cohésion sociale.

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