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Les jeunes entrepreneurs à l’école des banques
Publié le vendredi 21 novembre 2014   |  Gabon Review


Rencontre
© Autre presse par DR
Rencontre entre les responsables des banques et les jeunes porteurs d’idées.


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A l’initiative de l’Association agir pour une jeunesse autonome (Apja), les responsables des banques ont échangé avec les jeunes porteurs d’idées en vue de leur expliquer les mécanismes de financement des projets.

Dans le cadre de la semaine mondiale de l’entreprenariat, qui se déroule depuis le lundi 17 novembre 2014, l’atelier intitulé «Libérer le financement» a été l’occasion pour les responsables de certaines structures bancaires de la place d’expliquer aux jeunes les différentes étapes du financement d’un projet.

De fait, pour la première fois, les jeunes porteurs d’idées ont fait face aux détenteurs des cordons de la bourse. Dans un échange franc et convivial, les banques ont expliqué les mécanismes qu’elles mettent en œuvre pour faciliter l’accès au crédit. On a ainsi appris que le facteur humain est la principale explication aux problèmes rencontrés par les jeunes entrepreneurs. Pour les financiers, les créateurs manquent très souvent de qualités entrepreneuriales. «Il faut d’abord parfois suivre des cours sur le lancement d’entreprise et sur l’art de vendre», a lancé un représentant de banque. «Il était question de donner aux jeunes porteurs d’idées ou encore aux futurs entrepreneurs des idées, de telle sorte que lorsqu’ils se rapprocheront des banques pour prétendre à un financement, qu’ils sachent à l’avance les éléments prépondérants, forts, qu’ils doivent avoir pour pouvoir obtenir ce financement», a expliqué Elvire Revaza, qui précise que le principal problème des jeunes réside dans le montage de dossier. «L’étude du marché, le business-plan ne sont pas toujours solidement montés. Du coup, cela représente un gros handicap pour la recherche des financements. A côté de cela, il y a l’apport personnel qui n’est pas toujours assuré», a expliqué le membre de l’Association agir pour une jeunesse autonome (Apja), poursuivant : «Il y a des jeunes qui se lancent dans l’entreprenariat et qui n’ont pas la possibilité d’avoir cet apport personnel et là ils se retrouvent encore bloqués».

Satisfait de cette rencontre qu’il juge utile à plus d’un titre, Jules Migolet, directeur associé de JFM Partner, a indiqué que «les banques proposent d’accompagner les entrepreneurs ou les porteurs d’idées, de les former à la rédaction du business-plan, élément fondamental dans le dossier de financement». Certaines banques proposent même aux entrepreneurs d’ouvrir des comptes chez eux afin de pouvoir suivre les mouvements financiers qu’ils réalisent en tant que porteurs de projets.

En effet, obtenir un crédit relève du parcours du combattant. Les banques prêtent difficilement de l’argent sans garantie aux nouvelles PME. De plus, les longues procédures n’encouragent ou ne favorisent pas la création d’entreprises. Ajouté à cela, l’obtention des marchés, qui est loin d’être une évidence, même dans le cadre de la sous-traitance. Lancer une entreprise à partir de rien n’est donc pas une sinécure. Les jeunes estiment que l’entreprenariat jeune est souvent le «laissé pour compte» des programmes économiques alors qu’il est créateur d’emplois et, par voie de conséquence, de nature à contribuer au développement. La jeune entreprise au-delà de la volonté, de la détermination, de l’engagement, s’est donc toujours heurtée à des difficultés multiformes. Ces difficultés sont d’ordres financière, matériel et administratif. «L’Etat gabonais n’accompagne pas les jeunes entrepreneurs dans leurs débuts et ne les suit pas pendant les premières années qui sont souvent les plus difficiles», a dit un jeune ingénieur agronome qui tente de lancer une affaire.

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