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GES 2014 : Les femmes à l’honneur lors de la première journée
Publié le vendredi 21 novembre 2014   |  Gaboneco




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La première journée du Global Entrepreneurship Summit 2014, organisé à Marrakech au Maroc, a été consacrée à l’entreprenariat des femmes. Po...

La première journée du Global Entrepreneurship Summit 2014, organisé à Marrakech au Maroc, a été consacrée à l’entreprenariat des femmes. Pour l’occasion, de nombreuses thématiques portant essentiellement sur les difficultés rencontrées par les femmes entrepreneurs ont été abordées.

« Africa is the new place to be ». Entendez “L’Afrique est LE nouveau continent où il faut être » pour investir aujourd’hui, disait à juste titre, Barbara Rwodzi, jeune Zimbabwéenne, à la tête d’une entreprise de textile.

Et dans ce contexte de croissance économique insolente, comparé à l’actuelle situation mondiale, les femmes ne doivent pas être en reste.

Investir. Oser entreprendre et sortir du second rôle dont elles se sont toujours contentées jusqu’alors.

Ces messages d’encouragement et d’incitation à l’entreprenariat des femmes ont été relayés par nombre d’entre elles hier à Marrakech, à l’occasion de la première journée du Global Entrepreneurship Summit.

Exclusivement consacrée à l’entreprenariat féminin, cette journée d’ouverture a été l’occasion de mettre le doigt sur certaines difficultés rencontrées par les femmes lors d’un processus de création d’entreprise.

« Au titre des difficultés rencontrées par les femmes, il y a les financements. Enfermées le plus souvent dans un statut de micro entrepreneurs, les femmes ont beaucoup de mal à accéder à des financements autres que les micro crédits », déplorait Patience Marime-Ball, modératrice d’un panel traitant justement des questions de financements des entreprises.

Un problème qui, selon les intervenants de ce panel, ne serait pas lié au genre, mais à l’éligibilité de certains projets aux financements bancaires de plus grande importance.

« Chez GUST, nous n’octroyons pas de financements sur des critères de genre. Les critères qui nous intéressent sont plutôt la viabilité du projet, son innovation et un facteur risque réduit pour la banque », expliquait Lisa Balter Saacks, vice présidente Business Development chez GUST aux Etats-Unis.

« L’autre problème, notamment en Afrique, c’est que les femmes sont beaucoup plus présentes dans l’informel (commerce, agriculture, textile etc…). En Côte d’Ivoire par exemple, les entreprises créées et dirigées par des femmes ne représentent que 16% des entreprises légalement installées et répertoriées dans le pays. C’est un chiffre encore très faible qu’il va falloir améliorer. Pour cela, il faut que les femmes consentent à quitter l’informel pour se constituer actrices à part entière du développement de leurs pays. Nous, à Atlantic Bank Group, nous encourageons les femmes à oser, à innover pour pouvoir avoir accès aux financements et à un réel accompagnement », expliquait Souleymane Diarrassouba, CEO d’Atlantic Bank Group.

Des facteurs essentiels déjà bien intégrés par certaines femmes à la tête de grandes entreprises, qui ont également saisi l’occasion du Sommet, pour partager leur expérience.

Parmi elles, Lamia Boutaleb, PDG de Capital Trust Group au Maroc, Shazia Saleem, fondateur de ieatfoods au Royaume Uni, ou encore Merieme Chadid, exploratrice et astronome marocaine.

De l’expérience de ces femmes, il ressort que la persévérance, la discipline et l’innovation sont les maître-mots pour réussir.

La journée de l’entreprenariat féminin s’est achevée avec un concours de pitching, avec à la clé, 10.000 USD à gagner

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