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Affaire «Sarrah Esther»: accident ou mobile d’enrichissement ?
Publié le mercredi 15 janvier 2014   |  Gabon Review




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En dépit de l’arrêt rendu le 7 décembre 2011 par la Cour d’appel, les déboutant de leur demande de dommage-intérêts, les parents de la jeune Sarrah Esther Manfoula entendent poursuivre le bras de fer judiciaire qui les oppose à la CNSS. D’où l’ire de l’épouse du Pr Paul-Marie Louembé, qui est récemment montée au créneau pour dénoncer ce qu’elle qualifie d’escroquerie de la part des parents de la jeune fille.

Rendue le 7 décembre 2011 dans l’affaire «Sarrah Esther Manfoula», opposant le couple Ondo Mendogho, d’une part, au Pr Paul-Marie Louembé et au Dr Jean Koumba ainsi qu’à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), d’autre part, la décision de la deuxième Chambre civile et commerciale la Cour d’appel de Libreville est loin de répondre aux attentes des plaignants. Plus de eux ans après, les concernés n’en démordent pas. Ils réaffirment leur volonté de voir établie la responsabilité des médecins traitants dans ce dossier pourtant frappé de l’autorité de la chose jugée.

Afin de mettre fin à ce qu’elle considère comme, au mieux, une campagne d’intoxication et, au pire, une manœuvre opportuniste dirigée contre l’éminent professeur en médecine, la présidente de l’ONG « Tabitha », par ailleurs épouse du mis en cause, a récemment donné un point-presse. Il s’agissait pour Fifi Claire Ada Louembé de revenir sur la décision de la Cour d’appel de Libreville. On a ainsi appris que suite à l’appel du jugement du 30 juillet 2010 rendue par le tribunal de Libreville, la Cour d’appel, statuant de nouveau, avait jugé que «le Dr Jean Koumba et le Pr Paul-Marie Louembé, n’ont commis aucune faute ». En conséquence, elle les avait déclarés « non responsables des conséquences dommageables constatées sur l’enfant Sarrah Esther Manfoula », tout en « (prenant) acte de ce que le Pr Paul-Marie Loumbé renonce à sa demande de dommages intérêts ».Sur sa lancée, la juridiction avait « (débouté les parents Hubert Mendogho et Brigitte Aminata Ndjomba de leur demande de dommage-intérêts », avant de les « (condamner) aux entiers dépens».

Loin de céder au découragement ou de courber l’échine, Hubert Mendogho et Brigitte Aminata Ndjomba poursuivent leur combat. Ils entendent obtenir de la part des mis en cause la coquette somme de 50.000.000 francs cfa en plus de celle versée par la CNSS à l’issue de la transaction intervenue entre les deux parties, en application des dispositions des articles 2044, 2048, et 2052 du Code civil ancien. D’où la suspicion qui plane désormais sur le sens réel de la démarche du couple. «Ces derniers utilisent leur enfant comme un objet de spéculation car ils ont déjà perçu en réalité de la part de la CNSS, plus de 800.000.000 de francs», souligne l’arrêt prononcé par la Cour d’appel de Libreville. Mais de quoi s’agit-il en réalité ?

Les faits. Tout commence le 24 juin 1998 quand l’enfant Sarrah Esther Manfoula Ondo est conduite par ses parents à l’hôpital pédiatre d’Owendo du fait de douleurs persistantes à la jambe gauche. Les médecins les orientent alors vers les services du Dr Jean Koumba à la Fondation Jeanne Ebori. Trois jours plus tard, la fillette est internée. Le 5 juillet de la même année, une paralysie des deux membres inférieurs est observée. Deux jours plus tard, les médecins jugent que la paralysie est installée. Le Dr Jean Koumba prend alors attache avec les services de neurochirurgie du Pr Louembé. Une semaine, jour pour jour, plus tard, la décision de procéder à une intervention chirurgicale afin de comprimer la moelle épinière est prise. Dans les quarante-huit heures qui suivent, la laminectomie est pratiquée sur la jeune Manfoula Ondo Sarrah, qui est finalement transférée au service de rééducation le 27 juillet 1998. Elle y restera jusqu’en décembre 1998, date de sa sortie, avec comme prescription finale, le port d’un corset.

Le 1er septembre 2000, la jeune malade se représente, cette fois-ci, pour une chute. Une radiographie du rachis dorsal, est alors demandée par le médecin traitant, le Dr Jean Koumba. Un examen auquel le médecin traitant n’aura jamais accès. Du moins selon ses dires. C’est alors que tout s’emballe et que s’enclenche le processus infernal, les parents de la jeune malade décidant d’assigner les médecins traitants en référé afin prendre connaissance du dossier médical de leur fille. Depuis lors, l’affaire se joue davantage devant les tribunaux que les hôpitaux…..

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