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Malabo dément avoir fermé ses frontières terrestres avec le Cameroun et le Gabon
Publié le mercredi 15 janvier 2014   |  Agence de Presse Africaine


Malabo
© Autre presse par DR
Malabo dément avoir fermé ses frontières terrestres avec le Cameroun et le Gabon


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Malabo (Guinée équatoriale) - Le gouvernement de la Guinée équatoriale, a dans un communiqué publié ce mardi, démenti la fermeture de ses frontières terrestres avec le Cameroun et Gabon « Les frontières terrestres sont ouvertes comme d’habitude et pour s’y rendre il faut remplir les mêmes conditions qu’avant », a explique le communiqué. La Guinée équatoriale n'applique pas encore le principe de la libre circulation dans l'espace de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (CEMAC), parce que des conditions préalablement établies par les chefs d'Etats de la communauté ne sont pas encore réunies » explique le communiqué. « Pour donc se rendre en Guinée équatoriale, un visa est obligatoire pour tout étranger ressortissant de la CEMAC ou non » précise le communiqué qui encourage les étrangers à se rendre auprès des représentations diplomatiques de Guinée équatoriale ouvertes dans leurs pays.

Malabo refuse d'ouvrir ses frontières pour « éviter l'entrée massive de migrants au motif de la libre circulation des personnes et des biens » prévue pour entrer en vigueur depuis le 1er janvier 2014.

La Guinée équatoriale avait surpris ses voisins en décembre 2013, en renonçant à l'application de l'accord de libre circulation qu'elle avait pourtant accepté et signé.

L'entrée en vigueur de l'accord de libre circulation dans l'espace CEMAC a été décidée par les chefs d'états lors du sommet de Libreville au Gabon en octobre 2013

Sur les six Etats qui forment la CEMAC (Cameroun, Gabon, Tchad, Congo Brazzaville, République centrafricaine et Guinée équatoriale), les autorités équato-guinéennes justifient leur refus d'appliquer l'accord de libre circulation par le « manque de l'élaboration d'un passeport biométrique CEMAC catégories diplomatique, officiel et service conforment à l'accord de 2007 »

Malabo exige aussi un modèle de visa CEMAC pour les pays tiers, l'acquisition et installation des équipements dans toutes les frontières terrestres, maritimes et aériennes capables de lire le passeport biométrique CEMAC
La création d'un centre de coopération de la police et douane pour l'échange des informations afin de faciliter et contrôler le mouvement des personnes etc.

Pendant que Malabo met donc en avant ces conditions à réunir, à la frontière par exemple avec le Cameroun à Kye –Ossi, plaque tournante des échanges commerciaux et trafics, la situation risque dégénérer car les populations font les frais de cette mesure qui change radicalement le quotidien des milliers de voyageurs à cette frontière.

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