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Le satisfécit de la Banque Mondiale pour le Gabon
Publié le mardi 14 janvier 2014   |  Primature


Séance
© Autre presse par dr
Séance de travail du Vice-président de la Banque mondiale pour la région de l’Afrique, S.E : Makhtar Diop avec le premier ministre Raymond Ndong Sima


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En visite de travail et d’évaluation en terre gabonaise, le Vice-président de la Banque mondiale pour la région de l’Afrique, S.E : Makhtar Diop qui s’est entretenu premièrement avec le Président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a déclaré, au cours d’une séance de travail avec le premier ministre, chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima qui était assisté de plusieurs de ses ministres le 13 janvier 2014, que le Gabon avait fait d’énormes progrès dans la gestion du premier accord de service avec l’institution dont il est le Vice-président pour la région d’Afrique.

Accompagné du représentant résident de la Banque mondiale, Mme Zouéra Yousoufou et de plusieurs autres hauts responsables de cette institution, Makhtar Diop a égrené les différentes étapes ayant constitué le premier accord de service que la Banque mondiale avait signé avec le Gabon ; et surtout l’avis de la prestigieuse institution au regard des progrès enregistrés à cette occasion. Il a notamment laissé entendre qu’en tant que pays à revenu intermédiaire ayant obtenu un taux de croissance soutenu au cours de la dernière décennie, le Gabon a su maintenir le niveau de ses agrégats macroéconomiques à un niveau satisfaisant de manière générale.

Il a déclaré que d’ailleurs, celui-ci s’est traduit honorable sur le marché international des capitaux. Ce qui a permis au Gabon, de lever près d’un milliard de dollars sur le marché. Il a dit que cette performance liée à sa stabilité économique faisait du Gabon un partenaire privilégié pour la banque mondiale. Evoquant quelques perspectives, Makhtar Diop a déclaré que le groupe de la Banque mondiale mettra dans l’intervalle de 2013-2016, une enveloppe de 300 millions de dollars qui seront distribués dans plusieurs secteurs, notamment l’Education nationale et ce, à partir du mois de septembre prochain lors de la tenue du Conseil d’Administration de la Banque.

S’agissant de l’Education, c’est au moins 100 millions de dollars que la BM entend y injecter, sans oublier les 50 millions de dollars consentis dans le projet des Nouvelles Technologies de l’information et de Communication (NTIC) avec in fine, la mise en service de la fibre optique qui devra faciliter l’installation de l’internet dans les différentes capitales provinciales à partir du tracé du Transgabonais. Le Vice-président de la Banque mondiale a par ailleurs informé le gouvernement de ce qu’il avait abordé avec le Président de la République, un nouveau projet à l’instar du PDIL en vue d’améliorer les infrastructures de base dans les différents quartiers, ainsi qu’à la périphérie des quartiers de la capitale. Les questions liées aux conditions de croissance à long terme incluant l’amélioration du climat des affaires ont également été abordées avec le Président de la République.

Pour y parvenir, l’hôte du gouvernement gabonais a préconisé un saut qualitatif et une mobilisation dans la coordination de l’action gouvernementale. Sur un tout autre plan, il a déclaré que l’institution dont il est le Vice-président a évoqué la nécessité d’avoir une maison des entreprises avec un guichet unique. Sur le plan énergétique, il a dit que la BM envisage de soutenir le Gabon dans la construction de deux nouveaux barrages par un financement public/privé ; ce qui, selon lui, facilitera des pertes techniques en eau et en énergie. Le nœud gordien de cette rencontre a tourné autour de l’Education nationale qui devra être de qualité avec l’implication de toutes les composantes ; une adéquation formation-emploi avec une empreinte sur la formation professionnelle. Makhtar Diop a également mis un accent sur la formation scientifique en faisant savoir que seules 20% du personnel enseignant était formé pour des matières scientifiques. Aussi, appelle-t-il à une prise de conscience collective afin de réduire ce fossé qui représente un véritable goulot d’étranglement dans la formation en Afrique.
Quant à la coopération avec le Gabon, il a dit qu’elle se portait au beau fixe et qu’il était pour cela, optimiste pour son avenir. Il a remercié les autorités gabonaises pour leur disponibilité à œuvrer toujours dans la dynamisation de cette coopération et le rôle joué par Libreville dans la recherche permanente des solutions aux conflits qui naissent ça et là dans la sous-région d’Afrique. Intervenant au cours de cette rencontre, le ministre en charge de l’Economie, de l’Emploi et du Développement Durable, Luc Oyoubi a rappelé les 8 domaines contenus dans le nouvel accord de service en négociation avec la Banque mondiale : il s’agit de la gestion des finances publiques, la réforme du système fiscal, la gestion macroéconomique, la comptabilité des ressources naturelles, la gestion des déchets solides, l’enquête et l’évaluation de la pauvreté, la Santé et l’Education.

Les autres membres du gouvernement présents ont chacun, présenté le plan d’exécution de l’aide de la BM durant le dernier exercice et énuméré des perspectives selon la disponibilité du crédit alloué. Le ministre de la Santé quant à lui, a évoqué la nécessité de formation du personnel en vue des nouvelles unités sanitaires que le gouvernement entend implanter dans les neuf provinces du Gabon. Le Premier ministre pour sa part a remercié la Banque mondiale pour son assistance et son soutien dans l’action du Gabon. Il a déclaré que la coopération entre le Gabon et la Banque mondiale s’intensifiera afin qu’elle soit en définitif, à bénéfice réciproque. Pour lui, le Gabon devra bénéficier des incidences de cette situation en vue d’une administration efficace et travaillant à plein régime. Après la primature, le Vice-président de la Banque mondiale pour la région d’Afrique est allé au ministère de l’Economie pour des entretiens avec M. Luc Oyoubi.

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