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Affaire Péan : Que fait Jules Aristide Bourdès Ogouliguende ?
Publié le mardi 18 novembre 2014   |  Gabon Review


Jules
© Autre presse par DR
Jules Aristide Bourdès Ogouliguende


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N’étant pas signataire de la plainte de l’opposition et s’étant interrogé sur la capacité juridique du Front tout en annonçant le dépôt d’une plainte contre Pierre Péan, le président du Congrès pour la démocratie et la justice est l’objet de nombreux commentaires, sa stratégie n’étant pas toujours lisible par les uns et les autres.

En marge de toutes les initiatives ayant eu cours jusque-là, le président du Congrès pour la démocratie et la justice (CDJ) n’était pas de la partie lorsque les membres de l’opposition se sont rendus au tribunal de Libreville pour déposer une plainte contre Ali Bongo. Visiblement, il avait à redire sur les méthodes employées. Son absence a été d’autant plus remarquée que sur le «front», on notait la présence de l’ensemble des ténors de l’opposition, notamment Zacharie Myboto, Jean Eyéghé Ndong, Luc Bengone Nsi, Casimir Oyé Mba, entre autres.

Ce jour-là, le quartier Ancienne Sobraga, dans le 2ème arrondissement de Libreville, siège de l’Union Nationale, était le théâtre d’une manifestation politique qui a tourné à l’échauffourée entre les forces de l’ordre et les militants de l’opposition. Alors que le ministère de l’Intérieur avait annoncé, la veille, que cette marche vers le tribunal était interdite, de nombreux Gabonais ont répondu à l’appel des leaders de l’opposition. 2 plaintes contestant l’état-civil du président de la République ont, finalement, été déposées : l’une du président du Morena, Luc Bengone Nsi, et l’autre de tous les signataires de l’acte constitutif du Front de l’opposition pour l’alternance.

Si l’on ne peut se prononcer sur la destinée de toutes ces démarches, l’on peut néanmoins constater que l’opposition a laissé apparaître des dissonances, Jules Aristide Bourdès-Ogouliguende, s’étant interrogé sur la capacité juridique du Front. «Quelle capacité juridique a-t-il ce front ?», a-t-il lancé sur RFI avant de se demander s’il est «reconnu par l’Etat comme un organisme moral ?». A travers ce questionnement, l’on peut percevoir une divergence d’approche. Du coup, les interprétations fusent. De nombreux observateurs se demandent si les uns et les autres n’ont pas d’agendas secrets. Surtout que l’Union des forces du changement (UFC), regroupement auquel appartient le CDJ, a annoncé sa décision de porter plainte, à Paris, contre Pierre Péan, l’auteur de «ces accusations qui menacent de déstabiliser le Gabon».

L’opposition n’est donc pas unanime sur la stratégie à suivre. D’ores et déjà, certains craignent qu’à l’approche de 2016, les lignes ne bougent davantage. Une situation qui pourrait compliquer la désignation d’une candidature unique de l’opposition….

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