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Asselé décide d’ester en justice Luc Bengono Nsi et Pierre Péan
Publié le vendredi 14 novembre 2014   |  Infos Gabon


Jean
© Autre presse par DR
Jean Boniface Asselé, président du cercle de libéraux réformateur( CLR, majorité républicaine pour l`émergence)


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Libreville – A travers une déclaration faite mercredi au cours d’une conférence de presse à Libreville, le Général Jean Boniface Asselé, chef de la famille Dabany et oncle maternel du Président Ali Bongo Ondimba, a décidé d’ester en justice l’opposant gabonais Luc Bengono Nsi et le journaliste écrivain français Pierre Péan, l’auteur du brulot intitulé ‘’nouvelles affaires africaines ‘’, pour leurs propos diffamatoires de la filiation et de la nationalité de son neveu, le Président gabonais et partant de l’honneur de la famille Dabany, dont fait partie Marie Joséphine Nkama Dabany, la mère d’Ali Bongo Ondimba.

Devant les journalistes, les membres de son parti le Centre des Libéraux Réformateurs (CLR, majorité au pouvoir) et les membres de sa famille, notamment sa petite sœur Marie Joséphine Nkama Dabany, Jean Boniface Asselé a condamné, à son tour, les écrits de Pierre Péan. Il a, à la même occasion, indexé l’opposant Luc Bengono Nsi pour la détention illégale, selon lui, de l’acte de naissance de son neveu Ali Bongo Ondimba.

Mais avant, M. Assélé s’est présenté comme responsable d’un parti politique de la majorité républicaine et sociale pour l’émergence, et chef de la famille Dabany, dont est membre le Président gabonais, pour déplorer l’acharnement dont il est l’objet depuis son élection en 2009, autour de sa filiation à la famille Dabany.

« J’ai pris le temps d’écouter, d’observer et d’analyser les propos des uns et des autres avant de me résoudre à prendre la parole ; simplement parce que je sais qu’il existe des sujets prioritaires pour nos compatriotes », a déclaré Jean Boniface Asselé Dabany.

Pour ajouter : « Il est question de rumeurs, de conversations rapportées, d’avis, d’opinions, de ‘’kongosssa’’(ragots, ndlr)…montés en épingle avec le sombre dessein de détruire une famille, de semer la confusion et la zizanie, pour créer un climat propice à l’insurrection dans notre pays ».

Jean Boniface Asselé a averti qu’en plus de sa famille, tous les militants de son parti se dresseront comme un rempart infranchissable et rendront coup pour coup. Puis de conjurer que le peuple gabonais ne se laissera ni manipuler, ni abuser et de lancer : « aujourd’hui, une fois encore, on vient me dire à moi que mon enfant, le mien, issu des entrailles de ma sœur cadette, n’est pas celui que je dis mon neveu. Qu’il n’est pas l’enfant que j’ai tenu dans mes bras peu après sa naissance à l’hôpital général de Brazzaville ; qu’il n’est pas celui auquel je rendais visite à Alès en France lorsqu’il était avec la famille Rawiri. Que moi, Jean Boniface Asselé et toute ma famille nous sommes devenus des menteurs ! Il est donc temps de rompre mon silence afin de rétablir la vérité et restaurer l’honneur de ma famille, fusse-t-il au prix de nos vies ! ».

D’où sa décision d’attaquer les auteurs de ces actes devant les juridictions compétentes.

« C’est pourquoi j’ai pris la décision en tant que chef de cette grande famille d’ester en justice MM Luc Bengone Nsi et Pierre Péan pour qu’ils répondent de leurs infamies », a indiqué Jean Boniface Asselé qui estime que seule la justice mettra fin à cette odieuse cabale calomnieuse.

Mieux, le général de police à la retraite de préciser que « s’il était avéré que M Luc Bengone Nsi possédait l’acte de naissance de mon neveu Ali et qu’il l’ait divulgué, tout ceci sans aucune autorisation du concerné, il sera bien évidemment poursuivi pour vol et recel d’un document d’autrui ».

Il en sera de même, selon lui, pour les medias et journaux qui se seront rendus coupables du même délit. Ces derniers feront particulièrement l’objet d’une saisine devant le conseil national de la communication afin qu’avec une grande rigueur, toutes les sanctions légales appropriées soient prises à leur encontre.

Pour enfin interpeller les gabonais en ces mots : « Chers compatriotes, je voudrais que vous compreniez toute ma détermination à mettre un terme à cette affaire qui n’a que trop causé du tort à l’ensemble de ma famille, et tout particulièrement a ma cadette Joséphine Kama Dabany, à mon neveu Ali Bongo Ondimba et à la mémoire de mon très cher regretté beau frère Omar Bongo Ondimba »

Signalons que pour de nombreux gabonais, cette levée de bouclier des familles dont est issu le président gabonais Ali Bongo Ondimba, notamment la famille Bongo Ondimba et la famille Dabany s’avérait nécessaire quand on sait les interprétations insidieuses que certains se font du silence de des victimes des kongossa ou diffamation, à l’exemple, l’adage qui dit que qui ne dit mot consent. Il été observé dans des cas similaires que la solution judicaire avait comme effet véritablement de dissuader, voire d’échauder la virulence des adeptes des rumeurs et autres « kongossa ».



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