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Gabon : Une marche de l’opposition dispersée à coup des grenades lacrymogènes
Publié le jeudi 13 novembre 2014   |  Agence de Presse Africaine


Jean
© Autre presse par DR
Jean Ping, l’ancien président de la Commission de l’Union africaine


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Libreville (Gabon) - Les forces de l’ordre ont dispersé à coup des grenades lacrymogènes, jeudi après-midi, une marche du Front de l’opposition pour l’alternance (FOPA) qui souhaitait aller déposer une plainte au tribunal de Libreville contre le président Ali Bongo Ondimba pour faux et usage de faux, a constaté APA.

Leader du FOPA, une coalition comprenant certains leaders de l’opposition et de la société civile, favorable à une candidature unique lors de la prochaine élection présidentielle de 2016 ainsi que des centaines de leurs partisans ont été stoppés net par un important cordon de sécurité composé des policiers et gendarmes lors qu’ils tentaient de se rendre au tribunal de Libreville.

Les manifestants munis de pancartes sur lesquelles on pouvait lire ; « Ali Bongo, faux », « Ali Bongo montre nous ton acte de naissance » étaient derrière leurs leaders, notamment Zacharie Myboto, président de l’Union nationale (UN), le principal parti de l’opposition dissout en 2011, Jean Ping, ancien ministre des Affaires étrangères et ex-président de la Commission de l’Union africaine, passé à l’opposition, Jacques Adiahénot, ancien ministre, Casimir Oyé Mba, ancien Premier ministre, se sont vus refuser le droit de marcher par les forces de l’ordre lourdement déployés depuis la matinée autour du siège de l’Union nationale, lieu de départ de la procession.

Selon un responsable de la gendarmerie, la marche n’a pas reçu l’autorisation du ministère de l’Intérieur.

Les leaders de l’opposition qui ont tenté en vain de convaincre les hommes en treillis de les laisser marcher, le droit de manifester étant garanti par la constitution gabonaise, ont essuyé une fin de non recevoir.

C’est alors que la situation a tourné à l’affrontement entre forces de l’ordre et les manifestants. Les forces de l’ordre ont usé des grenades lacrymogènes pour disperser la foule devenue furieuse.

Chargeant ainsi les leaders qui ont réussi tout de même à se rendre au tribunal en petit comité pour déposer la fameuse plainte contre le président Ali Bongo Ondimba qu’ils accusent de détenir un faux acte de naissance.

Le climat politique au Gabon est délétère depuis la publication, en octobre dernier, par le journaliste français Pierre Péan, d’un livre intitulé « Nouvelles affaires africaines » dans lequel il affirme que l’actuel chef de l’Etat gabonais est un fils adoptif du défunt président Omar Bongo Ondimba.

Selon les opposants, l’acte de naissance qu’avait présenté Ali Bongo Ondimba lors de la dernière élection présidentielle e 2009 était faux.

PIM/od/APA



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