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Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a annoncé mercredi, à Sydney (Australie), la création d’un réseau des parcs marins au sein desquels aucune pêche commerciale ne sera autorisée.
Publié le jeudi 13 novembre 2014   |  Agence Gabonaise de Presse


Congrès
© Autre presse par DR
Congrès mondial des parcs à Sydney (Australie)
Photo: Ali Bongo Ondimba


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LIBREVILLE - Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a annoncé mercredi, à Sydney (Australie), la création d’un réseau des parcs marins au sein desquels aucune pêche commerciale ne sera autorisée.

Le numéro un gabonais a fait cette déclaration à la fin du congrès mondial des parcs, un rendez vous décennal des décideurs sur les politiques environnementales que la deuxième ville d’Australie vient d’organiser.

La gestion durable du territoire océanique, ce sanctuaire du Gabon Bleu, mérite tout autant d’attention que les vastes forêts vertes. S’adressant aux centaines de hauts responsables politiques et scientifiques réunis dans la capitale économique australienne, Ali Bongo Ondimba annonce la délimitation de parcs marins qui feront passer de 1% à 23% des eaux territoriales et de la ZEE la surface du territoire océanique protégé. Une décision qui répond aux recommandations des biologistes marins pour le maintien de la biodiversité.

« Au sein de ce réseau, souligne l’hôte de marque du congrès, aucune pêche commerciale ne sera autorisée. Cela inclut une extension de 27.000 kilomètres carrés du parc national de Mayumba, l’étendant jusqu’à la limite de notre zone économique exclusive ».

Un équilibre délicat est à trouver. « Le reste de la zone économique exclusive, poursuit le Président de la République, sera divisé en zones de pêche communautaires et commerciales et en zones d’exclusion pétrolières, où la pêche industrielle ne sera pas autorisée près des infrastructures économiques stratégiques. Nous avons déjà pris des mesures pour éliminer la pêche illicite dans nos eaux territoriales.

Nous planifions actuellement d’étendre ces actions dans les limites de notre zone économique exclusive », a-t-il dit.

En présence des principaux acteurs de la conservation et du développement réunis pour l’ouverture de cette conférence internationale, le Président de la République a encore précisé que l’objectif consistait « à gérer des portions représentatives de toutes les unités terrestres distinctes du Gabon, afin de protéger toutes les espèces sauvages dont la conservation est préoccupante ».

Ainsi, aux treize parcs existants s’ajoutent six sites RAMSAR (Convention relative aux zones humides d’importance internationale), portant la couverture totale des aires protégées à 21% du territoire gabonais.

Le plan climat, la lutte contre le braconnage, la création d’un département chargé du développement durable dans chaque département ministériel, la mise en place d’un plan national d’affectation des terres, le lancement du Gabon Bleu, l’Initiative de protection de l’éléphant - et très récemment l’« Initiative climat du Sud » prévue en mars 2015 - témoignent d’un engagement au plus haut niveau de l’État.

Ali Bongo Ondimba a enfin rappelé l’urgente nécessité de « soutenir les femmes et les hommes qui consacrent leur vie à la protection de nos parcs » afin d’atteindre les objectifs internationaux de protection de la biodiversité et de « préserver l’intégrité de la planète ».


IM/IM

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