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Bruit de bottes à la SGS
Publié le jeudi 13 novembre 2014   |  Gabon Review




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Prétextant un traitement salarial au plus bas et aux antipodes des risques encourus dans l’exercice de leur métier, les agents de la Société gabonaise de services (SGS) ont récemment fait entendre leur colère.

Ces dernières années, des grognements ne s’étaient plus fait entendre au sein de Société gabonaise de services (SGS), créée en 1976. Relativement calme, malgré des soupçons portés contres certains de ses responsables, elle a connu un brusque accès de fièvre le 11 novembre dernier, troublant sa fragile accalmie. Affirmant avoir ras-le-bol d’attendre l’amélioration de leur situation salariale, comme promis par les responsables, les agents ont arrêté le travail.

Spécialisée dans le convoyage de fonds et le gardiennage, la SGS qui, officiellement, dit compter 6 002 employés répartis à travers son «back office», «front office», ses agences de Libreville, Port-Gentil et Moanda, en plus des sites pétroliers, serait un mauvais payeur. Selon des agents qui disent être entrés dans la phase du service minimum jusqu’à l’augmentation effective de leurs salaires, certains percevraient moins de 150 000 francs par mois. Par ce traitement, il apparaît évident, lance l’un d’eux, que les responsables ne tiennent pas compte des risques qu’ils encourent dans l’exercice de leur métier. «S’il nous arrive malheur à notre poste, on serait donc mort pour 120 000 francs ?», s’interroge un agent qui dit travailler de nuit pour un établissement bancaire de la place.

Assurément, une meilleure gestion des ressources doit être initiée au sein de cette société, a estimé un autre pour qui leurs déboires seraient le fait d’une mauvaise gestion financière. Vrai, faux ? Il n’en demeure pas moins que les agents ont également exigé des responsables qu’ils versent la part patronale des cotisations sociales de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) prélevées chaque mois sur leurs salaires.

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