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Energie en Afrique Centrale: un document stratégique élaboré à Yaoundé
Publié le mercredi 12 novembre 2014   |  237online




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Les experts des dix pays membres du Pool énergétique de l’Afrique centrale (PEAC) étaient réunis dans la capitale camerounaise du 04 au 07 novembre 2014 pour discuter des défis énergétique de la sous-région et tenter de trouver des solutions à travers « un document stratégique commun », pour l’accélération du processus de l’électrification de l’Afrique centrale.

Deux semaines après l’atelier régional de validation du Livre Blanc de la CEEAC et de la CEMAC sur la politique régionale pour un accès universel aux services énergétiques modernes et le développement économique et social, Yaoundé a à nouveau abrité du 04 au 07 novembre dernier un atelier sur les questions énergétiques régionales. Il s’agissait de l’atelier régional sur la validation du Document stratégique de politique énergétique régionale.

“Le document stratégique’’
Produire un document qui permettra de trouver des solutions communes pour que l’électricité soit rapidement accessible par les populations dans la sous-région. Ainsi pouvait-on résumer l’objectif majeur des experts du ministère en charge de l’énergie et les experts de la société nationale d’électricité de chaque pays membre du PEAC pendant quatre jours à Yaoundé. Ce document propose des éléments d’une vision partagée à moyen terme (2018) et long terme (2030) des pays membres de la CEEAC. Au regard de l’enjeu de l’atelier de Yaoundé, et surtout de l’importance majeure de la mise en place des politiques régionales énergétiques, Hugues Ngadeu Molapie, Inspecteur général du Ministère de l’Eau et de l’Energie du Cameroun, représentant du Ministre empêché, a rappelé à l’ouverture de l’atelier que « le choix des politiques énergétiques est un enjeu majeur pour tout pays». « Il y va du bien-être quotidien de nos populations, de notre compétitivité de demain, de notre capacité à inscrire notre développement industriel et économique dans une logique de développement durable et de solidarité régionale, de notre volonté de léguer aux générations futures une économie performante », a soutenu le représentant du ministre Basile Atangana Kouna. On peut donc comprendre l’importance de cet atelier qui aura permis de trouver des solutions aux problèmes du moment, mais en ayant à l’esprit les défis à venir. Bien plus, pour l’Inspecteur du Minee, l’atelier de validation du DSPER devrait implémenter la vision partagée des Etats, autour de laquelle, s’articuleront les actions à mener pendant les prochaines années. Ce qui se fait au Cameroun n’étant pas forcément la même chose en Angola ou au Gabon en matière de politique énergétique. Durant quatre jours donc, des experts des 10 pays du Pool énergétique de l’Afrique centrale ont échangé sur les défis énergétiques de la sous-région, où une grande partie de la population n’a toujours pas accès à l’électricité.

Mutualiser les politiques énergétiques
A l’ouverture des travaux le 04 novembre, Hugues Ngadeu Molapie n’a pas manqué de rappeler le contexte dans lequel se tenait l’atelier afin que chacun des experts prenne la juste mesure des enjeux que représente l’adoption des politiques énergétiques communes. Il faut rappeler qu’à l’heure actuelle, la région Afrique centrale ne dispose pas encore d’une vision partagée sur le développement des interconnexions des réseaux électriques et le développement des échanges transfrontaliers à court, moyen et long terme. Pourtant, la mutualisation des potentialités régionales ou sous-régionales est déjà mise en œuvre avec succès dans certaines parties de l’Afrique. L’exemple du Sénégal est un cas d’école avec le barrage de Manantali réalisé sous l’égide de l’organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et qui fournit de l’électricité au Mali, à la Mauritanie et au Sénégal. Et au représentant du gouvernement camerounais de s’interroger « Pour quoi pas en Afrique centrale ? ». Dans ce sens, les chefs d’Etat et de gouvernement ont déjà fait une avancée en créant le PEAC, organe qui est chargé d’organiser et d’animer cette dynamique dans la sous-région. Il faut donc aller vers une véritable mobilisation et une réelle synergie d’actions au plan sous-régional. L’appui des partenaires techniques et financiers n’étant pas des moindres. Inspecteur général du Ministère de l’Eau et de l’Energie du Cameroun a d’ailleurs exprimé la reconnaissance des gouvernements du PEAC à l’endroit de l’Union Européenne qui, à travers le Fonds européen de développement (FED), a soutenu l’élaboration du DSPER. Il faut dire que l’initiative qui a été placé par la CEEAC sous le pilotage du PEAC s’aligne sur le principe de subsidiarité. Elle ne vise pas à se substituer aux efforts nationaux déjà en cours, mais se positionne plutôt en complément tout en proposant une mutualisation systématique qui ne peut que renforcer l’implication des institutions financières internationales. Après l’étape de Yaoundé, le document de stratégie sera soumis à la sanction des ministres de l’énergie de l’Afrique centrale avant d’être par la suite soumis à l’adoption des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres du PEAC.

Ahmed Mbala

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