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L'Union N° 11424 du 7/1/2014

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Présentation des veux au président de la République : Cap vers une politique sociale accrue
Publié le jeudi 9 janvier 2014   |  L'Union


Ali
© Autre presse par DR
Ali Bongo Ondimba, chef de l’Etat de la république du Gabon


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En réponse aux vœux du Premier ministre, Raymond Ndong Sima et des présidents des institutions parlementaires et judiciaires, le chef de l’État a marqué hier sa détermination à prioriser l’amélioration du niveau et de la qualité de vie des populations. Autrement dit l’action gouvernementale devra mettre un accent particulier sur la réduction des écarts de pauvreté au Gabon.

Présentation des vœux au président de la République

HIER, en après-midi, à l’occasion des vœux à son endroit, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a clairement donné le ton d’une politique gouvernementale devant désormais s’articuler autour des questions sociales. Du Premier ministre, Raymond Ndong Sima, aux présidents des deux Chambres du Parlement, Guy Nzouba Ndama et Rose-Francine Rogombe, en passant par le président de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo, et du Premier président du Conseil d’État, Martin Akendengue, le message fort était celui de renforcer les mécanismes d’un développement probant, à l’horizon 2025.


Au gouvernement, il a tout d’abord rappeler que les progrès politiques, diplomatiques et économiques devraient correspondre aux attentes des populations en termes d’amélioration du niveau et de la qualité de vie. " En 2014, une attention particulière doit être accordée au contenu social de votre action ", a-t-il déclaré.

Et comme, lors des vœux à la nation, Ali Bongo Ondimba a insisté sur la gouvernance des structures hospitalières et des instruments de prise en charge sociale et médicale. En ce sens, il considère que ces leviers d’action sont nécessaires pour desserrer l’étreinte de la pauvreté, l’exclusion et des inégalités au Gabon. D’où a-t-il garanti que cette année, le processus d’extension universelle maladie devra se poursuivre en faveur des salariés du secteur privé et leurs ayants-droits à la CNAMGS. Non sans appeler le Fonds national d’aide sociale à jouer pleinement son rôle.

Au sujet de la réduction des écarts au sein de l’administration publique, le numéro gabonais n’aura pas manqué d’indiquer que " la réforme, la rationalisation et l’harmonisation de la politique de gestion et les règles d’attribution des divers avantages ainsi que les fonds prétendus communs existants ou à venir, s’imposent comme une urgence administrative et une condition de l’équité sociale ’’. C’est dire un traitement identique à niveau, diplôme et responsabilité égal.

S’adressant aux Parlementaires, le président Ali Bongo Ondimba leur a demandé de s’approprier le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), duquel découle le Schéma directeur des infrastructures. Outil, selon lui, essentiel à leur compréhension des orientations générales prises par l’équipe gouvernementale afin de remplir pleinement leur mission de contrôle. D’ailleurs, " je demande (...) la tenue régulière des séances de questions au gouvernement. Et ce, à compter de la prochaine session parlementaire ", a-t-il insisté.

La politique de décentralisation n’était pas en reste. " Nous devons tout mettre en œuvre pour engager un nouvel acte de décentralisation plus en phase avec nos objectifs de développement ", a poursuivi le chef de l’Exécutif. Une approche qu’il a dit tributaire de l’engagement des collectivités à contribuer à la planification du développement des localités, correspondant aux grands axes du PSGE et du Schéma directeur. Ce qui requiert une proximité entre les populations et leurs élus locaux.

A Marie-Madeleine Mborantsuo, le chef de l’État a assuré du succès de l’introduction de la biométrie dans le fichier électoral national. Conséquence, le volume limité du contentieux. Le respect de l’État de droit a été abordé lorsqu’il s’est agit de répondre au Premier président du Conseil d’État.

Jonas OSSOMBEY

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