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Gabon : l’Etat porte plainte contre Pierre Péan
Publié le lundi 10 novembre 2014   |  Afrik.com


Ali
© Autre presse par DR (Photo d`archive)
Ali Bongo Ondimba, président de la République Gabonaise


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Selon des sources gouvernementales, L’Etat gabonais portera plainte contre l’écrivain et journaliste français Pierre Péan au sujet de son dernier livre "Nouvelles affaires africaines : mensonges et pillages au Gabon", dans lequel il affirme que le Président gabonais, Ali Bongo Ondimba, est originaire du Biafra, au Nigeria.

A Libreville,

Pierre Péan a écrit dans "Nouvelles affaires africaines : mensonges et pillages au Gabon" que le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, est originaire du Nigeria et fils adoptif de l’ancien président gabonais, Omar Bongo Ondimba. La sortie de ce livre a provoqué un tollé à Libreville et une vague de protestations. De nombreux hauts dignitaires du pays, particulièrement les membres des familles Richard Nguema Békalé et Léon Mba, qui étaient très proches du défunt Omar Bongo Ondimba, sont passés devant les médias pour exprimer leur indignation, affirmant haut et fort qu’Ali Bongo Ondimba est bel et bien le fils de l’ancien chef d’Etat gabonais.

Les cadres du parti au pouvoir ont exprimé également leur indignation et ont invité le peuple à la vigilance « face aux manœuvres de diversion » de l’écrivain français. Le gouvernement est sorti aussi de son mutisme et a promis de porter plainte contre Pierre Péan. Il y a quelques jours, c’est la sœur aînée du Président, Pascaline Bongo qui s’est insurgée également contre le livre du journaliste. « Ali Bongo n’est pas Biafrais », avait-elle soutenu dans une interview accordée à un journaliste gabonais.

Selon des sources concordantes, Pierre Péan avait demandé plus de 7 milliards de francs CFA aux autorités gabonaises, plus un emploi bien rémunéré pour l’un de ses amis, afin de ne pas publier le livre. Les autorités de Libreville ayant refusé de céder au chantage de l’écrivain, ce dernier a finalement jeté le pavé dans la mare. Mais l’ouvrage est considéré pour beaucoup au Gabon comme « un ramassis de ragots ».



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