Le ministre de la Communication, Denise Mekam'ne Taty a visité l'Agence Gabonaise de Presse (AGP) avec pour objectif de ressusciter cet organe de presse gouvernemental qui s'est éteint depuis plusieurs mois.
En effectuant une descente dans les locaux de l'AGP, mardi 4 novembre, le ministre de la Communication a voulu s'enquérir de la situation difficile dans laquelle est plongée cette agence de communication gouvernementale.
En effet, depuis plusieurs mois, les activités de l'AGP sont au point mort. Si le site internet de l'agence publie quelques articles de manière aléatoire, le titre de presse écrite de la structure, à savoir le quotidien d’information ‘’Gabon Matin’’ a quant à lui complètement disparu des kiosques. Malgré le changement de directeur général en septembre dernier, la situation ne semble avoir guère évoluer au sein de l’agence.
Pour tenter de remédier à cet état de fait, Denise Mekam’ne Taty s’est entretenue avec les employés de l’AGP afin de connaître les raisons qui expliqueraient ce statut quo. Si l'opinion publique est informée des conflits financiers qui existeraient entre l'Etat et la société Multipress chargée de l’impression du quotidien Gabon Matin, le chef du service communication de l’agence a plutôt fait part d’un contentieux entre l’AGP et Multipress.
A cet effet, le ministre de tutelle a annoncé qu’elle dirigerait prochainement une rencontre entre les représentants de l’AGP et ceux de la société Multipress afin de trouver des solutions aux problèmes qui perturbent le fonctionnement optimal de l’agence de gabonaise de presse et ainsi permettre le redémarrage des activités sur de nouvelles bases.
