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Vers une intensification de la culture du riz au Gabon
Publié le lundi 3 novembre 2014   |  Gaboneco


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© Autre presse par DR
Vers une intensification de la culture du riz au Gabon


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Soutenir le Gabon dans sa production de riz en quantité suffisante pour alimenter l’ensemble du marché national et sous régional est le but de l’atelier de formation aux techniques industrielles de culture de cette denrée, animé en fin de semaine dernière à Libreville par les experts du groupe japonais Africa Rice.

En marge d’une formation axée sur les techniques de production industrielle du riz made in Gabon appelée à couvrir, entre autres, le marché local et sous-régional, les experts du groupe japonais Africa Rice ont offert plusieurs kilogrammes de graines de cet aliment à plusieurs cultivateurs de la ville de Mouila au terme de 48 heures de travaux.

Au cours de leur formation qui s’est déroulée du 29 au 30 octobre dernier, les acteurs des pôles de développement du secteur rizicole du Gabon ont reçu des connaissances supplémentaires pour améliorer leurs techniques de culture du riz qui figure parmi les aliments les plus consommés par la population gabonaise.

« Notre pays le Gabon est fermement engagé à inverser la tendance des importations alimentaires qui se chiffrent à 300 milliards de francs CFA. Dans le pilier Gabon vert et spécifiquement dans la politique sectorielle, un accent particulier est mis sur le développement de la riziculture », a déclaré Basile Essiele, directeur général de l’Office national du développement rural (Onader), au terme de la formation.

En dépit des insuffisances observées dans la culture du riz qui se pratique uniquement dans la province de la Ngounié, notamment à Mouila, les efforts consentis par le Gabon qui a adhéré au programme Africa Rice depuis 2009, sont notables et encourageants.

« Il faut savoir que le Gabon importe environ 100.000 tonnes de riz par an. Il sera encore plus intéressant de le voir exporter non pas seulement du riz dans la sous région, mais aussi d’autres céréales. Pour cela, il y a encore des questions techniques, pédagogiques, administratives, diplomatiques et institutionnelles qu’il faut régler», a déclaré pour sa part Amadou Beye, directeur Afrique de l’ouest et du centre d’Africa Rice.

Selon Joselyne Awa Ndong, directrice des études et de la recherche à l’Onader, il est primordial que les importateurs, les cultivateurs, les consommateurs, les commerçants se retrouvent pour mettre en place une plateforme et les synergies nécessaires pour atteindre l’autosuffisance alimentaire en matière de riz.

Toutefois, des suivis-évaluations sont prévus pour accompagner la mise en œuvre des stratégies adoptées à l’issue de cette formation.

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