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Jonathan Ndoutoume : « Amener le pays vers une transparence extractive pour un retour à l’ITIE»
Publié le vendredi 31 octobre 2014   |  Gaboneco




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Intervenant lors de la séance plénière de l’atelier national pour le retour du Gabon au sein de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) organisé du mardi 28 au mercredi 29 octobre 2014 à Libreville, en qualité de représentant de la société civile, le Pr Jonathan Ndoutoume s’est prêté aux questions de la rédaction de Gaboneco.com

Gaboneco (Ge) : Quel est votre sentiment au sortir de cet atelier organisé en vue du retour du Gabon au sein de l’ITIE ?

Jonathan Ndoutoume : Au sortir de cet atelier national qui a duré deux jours, je sors de là satisfait au vu des décisions prises par le gouvernement pour faire en sorte que le Gabon soit à nouveau membre de l’ITIE. Maintenant, il faut surtout compter sur la volonté des plus hautes autorités de la République pour faire en sorte que la honte qui a été ressentie par les Gabonais de voir leur pays radié de cette initiative, soit lavée avec un retour dans cette instance qui prône la transparence dans la gestion des industries extractives.

Ge : Quel est le rôle de la société civile dans cette initiative ?

Jonathan Ndoutoume : Le rôle de la société civile est le même. Il ne change pas, c'est-à-dire un rôle de surveillance, de suggestion, d’accompagnement et d’interface entre les populations, les autorités et les compagnies d’extraction. Maintenant, il va falloir apporter des corrections sur ce qui a été considéré comme des faiblesses pour tous les acteurs composant le groupe ITIE Gabon. Je pense que même la société civile peut avoir eu ses faiblesses qu’il va falloir corriger au plus vite.

Mais toujours est-il que la société civile, comme d’autres composantes, s’attèle à ce que la candidature du Gabon soit meilleure cette fois-ci pour retrouver une fois de plus les bancs de l’ITIE afin que nous amenions notre pays vers une transparence extractive.

Ge : Lors des travaux, il vous a été posé une question sur le bilan de la société civile dans l’ITIE de 2004 en 2013. Pourquoi n’avez-vous pas donné d’éléments de réponses ?

Jonathan Ndoutoume : Ceux qui ont posé cette question n’ont pas bien saisi la problématique qui m’avait été confiée dans son développement. Il ne me revenait pas, en qualité de personne-ressource de la société civile, de répondre à cette question. Il m’a été demandé d’exposer sur le rôle que doit jouer la société civile dans les industries extractives et non sur ce qu’à été la société civile entre 2004 et 2013. Cette question devrait être posée aux membres de la société civile qui étaient présents à cette période là. Je pense que ceux qui ont posé cette question voulaient peut être régler des comptes avec les représentants de la société civile de cette époque là.

Ge: Au regard des nouvelles normes de l’ITIE qui demandent la transparence à tous les niveaux, pensez-vous que le Gabon pourra honorer ses engagements ?

Jonathan Ndoutoume : Le Gabon n’est pas le seul Etat dans le concert des nations. En même temps, ce qu’un idiot fait, un autre idiot peut le faire. Cela signifie que si d’autres Etats ont réussi à respecter ces normes avec une volonté politique et les moyens qui sont mis à la disposition des personnes censées piloter ces dossiers, il n’y a pas de raisons que le Gabon ne puisse pas réussir à respecter ces nouvelles normes de l’ITIE qu’on appelle aussi les normes de Sydney.

A présent tout ce qui est à souhaiter, c’est qu’il y ait une ferme volonté de nos autorités pour faire en sorte que le Gabon remplisse sans faille les conditions qui cadrent avec les engagements de l’ITIE.

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