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Au cœur de la PIP
Publié le vendredi 31 octobre 2014   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Agents affectés à l’enregistrement des données de la PIP


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Désireux de permettre aux uns et aux autres de se faire une idée précise du travail abattu, le président de la Commission interministérielle sur le Prime d’incitation à la performance (PIP) a organisé une visite guidée pour les journalistes. Les agents en poste ont ainsi pu être observés s’affairant à enregistrer les données afin de traquer les erreurs qui compliquent la tâche quant au paiement de la prime problématique.

L’occasion pour le président de cette commission, Jean-Frédéric Ndong Ondo, de revenir sur les critères d’évaluation. Selon lui, la 1ère règle est le respect des horaires tandis que d’autres éléments tels que le comportement, la compétence et la qualité, entrent également en ligne de compte. Il appartient ensuite aux administrations de définir elles-mêmes les sous-critères conformément à la spécificité des différents corps de métiers. A titre d’exemple, un topographe sur le terrain ne pourra pas être noté de la même manière qu’un journaliste. «Il y a des critères durs qu’on trouve pour tous les ministères. Puis, il y a des critères spécifiques qui vont être définis par chaque secteur. Les critères spécifiques de la santé, ne sont pas ceux de l’Education, ni ceux du Cadastre», a-t-il expliqué, admettant tout de même qu’on ne peut totalement conjurer les risques liés à la subjectivité. Une éventualité qui, selon lui, est à l’origine de l’adoption des coefficients qui éviteront aux agents d’être lésés par la simple volonté d’un supérieur hiérarchique «véreux» ou «méchant».

Au-delà Jean-Frédéric Ndong Ondo a rappelé que «la PIP n’est pas un bluff». «Les Gabonais seront payés», a-t-il martelé en précisant que 89.000 fiches sont prises en compte et sont en cours de traitement. Quoi qu’il en soit, la semaine prochaine, les ayant-droits pourront passer à la caisse, l’administration s’efforçant de ne pas aller au-delà de l’enveloppe des 100 milliards dégagée à cet effet. «Mathématiquement, cela doit faire 25 milliards par trimestre», a indiqué M. Ndong Ondo avant de préciser : «Nous avons pour mission de distribuer, de faire en sorte que tout le monde ait quelque chose. Il y a cependant des dysfonctionnements sur le plan de budget». Vivement la normalisation du cadre réglementaire pour la répartition et la distribution de la PIP.

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