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Ndaot Rembogo : un «gouvernement de coalition pour combler le déficit de légitimité d’Ali Bongo»
Publié le vendredi 31 octobre 2014   |  Gabon Review


Séraphin
© Autre presse par DR
Séraphin Ndaot Rembogo, président du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS)


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Visiblement stigmatisé par les critiques dont il fait l’objet depuis son adhésion au Pacte social, le président du PDS affirme qu’une certaine «animosité» préside aux relations entre le président de la République et l’opinion. En conséquence, il en appelle à davantage d’ouverture.

Depuis son adhésion, le 6 juin 2014, au Pacte social, Séraphin Ndaot Rembogo n’a plus cessé de se justifier. Le président du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS), que d’aucuns accusent d’entretenir des relations pour le moins floues voire «amicales» avec le pouvoir, s’est à nouveau livré à cet exercice le 30 octobre dernier à Libreville.

Pour lui, l’adhésion au Pacte social n’est en rien une forme de «soumission» au PDG. «De tous les partis de l’opposition, le PDS est celui qui s’est le plus investi dans le social», s’est-il justifié d’emblée. A l’en croire, son parti «a dépensé des centaines de millions de francs pour le social». Parce que, a-t-il dit, la lutte pour le mieux-vivre des Gabonais est un des fondements de la création de sa formation politique : «Nous avons été formés dans ça», a-t-il lancé.

Face à la pléthore d’accusations et parfois d’invectives dont il dit être l’objet depuis plusieurs mois, Séraphin Ndaot Rembogo se perçoit désormais comme «une victime collatérale de l’animosité que les gens vouent à Ali Bongo». Selon lui, «on veut déstabiliser Ali Bongo en passant par Ndaot Rembogo». «L’animosité que l’on a contre quelqu’un empêcherait-elle de voir les choses objectivement ?», s’est-il interrogé, avant de répondre : «Je n’ai pas signé le Pacte social pour arrêter la pauvreté au Gabon. Aucun pays dans le monde n’y a jamais réussi. Je l’ai fait, au compte du PDS, pour travailler à la réduire, et le Pacte social apparaît comme l’un des moyens dont on doit user pour atteindre cet objectif».

Toutefois, comme pour se prémunir d’une nouvelle vague de critiques, il s’est dit favorable à la formation d’un «gouvernement de coalition pour combler le déficit de légitimité d’Ali Bongo», invitant les uns et les autres à le juger sur sa véritable implication dans le projet. «Nous ne serons comptables que si nous sommes acteurs et non de simples spectateurs» a-t-il prévenu, disant avoir des propositions à soumettre.

Au sujet des départs massifs enregistrés par son parti, il soutient que «personne n’est parti du PDS». «Les 30 noms qui ont été cités sont des noms courants à Port-Gentil comme d’autres le sont au Woleu-Ntem ou ailleurs dans le pays. Mais ces personnes n’existent pas, quoiqu’en dit la liste publiée à cet effet par certains médias. Liste qui laisse par ailleurs apparaître le nom d’un membre connu du PDG», a-t-il argumenté Vrai, faux ? L’avenir nous le dira

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