Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

L’Aresga à l’abordage
Publié le lundi 27 octobre 2014   |  Gabon Review


Joël
© Gabon Review
Joël Ondo Ella (centre) porte-parole de l’Alliance pour le renouveau syndical au Gabon (Aresga),


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Agacés par le mutisme du gouvernement vis-à-vis de ses revendications, l’Alliance pour le renouveau syndical au Gabon (Aresga) et ses alliés, entendent durcir le ton.

En prélude à la mise en œuvre de son programme de paralysie, totale ou partielle, de l’administration publique, l’Alliance pour le renouveau syndical au Gabon (Aresga) et d’autres syndicats, se sont réunis en assemblée générale à leur point de rencontre du rond-point de la Démocratie, le 25 octobre dernier. But ? Définir les actions estimées «fortes» à entreprendre dans les prochaines heures, en vue de faire fléchir le gouvernement. «Les syndicats depuis un moment ont engagé des négociations avec les autorités qui, semble-t-il, ne veulent pas faire évoluer les choses. Nous somme outrés par cette attitude qui ne facilite pas le dialogue social», a dénoncé, le porte-parole de l’alliance, Joël Ondo Ella.

Le non-respect des engagements gouvernementaux consignés dans le procès-verbal signé le 10 mars 2013, constitue la cause essentielle du raz-le bol des agents de l’Etat et serait, aux dires de ceux-ci, les raisons des différents mouvements enregistrés sur l’ensemble du territoire national, aussi bien dans le secteur public, parapublic que privé. «S’ils pensent qu’ils peuvent faire la politique sans l’économie, vu que nous sommes des maillons de l’économie, les actions seront manifestes et dures», ont-ils averti.

En attendant l’expiration de son préavis de grève, le groupement syndical exige la régularisation des situations administratives, la valorisation du Smig et du point d’indice, la valorisation de la pension retraite, le redéploiement des agents publics sans emplois, la révision des conventions collectives et du Code du travail et la réduction du coût de la vie. Autant de doléances que le gouvernement peine à satisfaire malgré la bonne santé économique dont jouit le pays depuis plus de 3 ans. «Nous allons les surprendre où ils ne nous attendent pas et cela va faire mal parce que nous connaissons nos méthodes».

Au regard de cette détermination et des foyers de tensions sociales qui naissent depuis un bon moment dans le pays, dont les effets induits impacteraient la croissance économique, il importe que le Premier ministre et les membres de son équipe s’arrêtent un moment pour observer les mouvements et écouter les cris de détresse de ces syndiqués qui réclament l’amélioration de leurs situations, sociale et professionnelle.

 Commentaires