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FMI: les perspectives économiques régionales de l’Afrique subsaharienne / Maintenir le cap!
Publié le mardi 21 octobre 2014   |  Gaboneco


Le
© Autre presse par DR
Le Ministre gabonais des mines, Régis Immongault


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Lundi 20 octobre, l’auditorium du ministère de l’Economie, de la Promotion des Investissements et de la Prospective de Libreville a abrité la cérémonie de présentation du rapport du FMI sur les perspectives économiques régionales de l’Afrique subsaharienne. Cette cérémonie qui a été ouverte par l’allocution du ministre en charge de l’Economie, Régis Immongault, a enregistré la participation d’Anne Marie Gulde Wolf, directrice adjointe du département Afrique du Fonds Monétaire International (FMI).

Régis Immongault, ministre de l’Economie a ouvert les travaux marquant la présentation du rapport du FMI sur les perspectives économiques régionales de l’Afrique subsaharienne, hier, lundi 20 octobre à Libreville.



Lors de cette cérémonie deux thèmes essentiels ont été abordés à savoir, "Maintenir le cap" et "Combler le déficit d’infrastructures en Afrique subsaharienne".



Au début des travaux, Régis Immongault a tenu à saluer l’honneur fait au Gabon en le choisissant comme pays africain francophone à abriter ce lancement. " Le Gabon est honoré d’accueillir pour la première fois la cérémonie de lancement du rapport biannuel sur les perspectives économiques régionales de l’Afrique subsaharienne, rapport élaboré par les services du Fonds Monétaire International (FMI). La présentation dudit rapport est un moment qui nous permet de partager avec les experts du FMI, la situation économique qui prévaut dans notre région ainsi que les perspectives qui se dessinent pour les années futures. (...), la croissance générée dans les pays de la région n’a pas encore permis de juguler l’épineux problème du chômage et notamment celui des jeunes (...) afin d’éviter de telles catastrophes, il est impérieux de rechercher les voies et moyens supplémentaires pour doper davantage la croissance, et surtout faire en sorte que cette croissance devienne durable et inclusive. Au Gabon, précisément, nous disposons de nombreux atouts mais je citerai quatre à savoir, des matières premières, le potentiel agricole, le capital humain et le retard en matière de développement qui peut devenir un atout", a souligné le ministre en charge de l’Economie.



Aussi, cette cérémonie était l’occasion pour Anne Marie Gulde Wolf, directrice adjointe du département Afrique du FMI de dresser un tableau réaliste de la situation économique des pays de l’Afrique subsaharienne et du Gabon en particulier.



" Les conflits et les maux tels que l’épidémie Ebola sont des freins pour favoriser la croissance de l’Afrique subsaharienne. Par ailleurs au Gabon, la mise en place du Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) ne permet plus au budget d’excéder car ce plan nécessite de lourds moyens pour se matérialiser. (…) Le Gabon a un niveau relativement bas de dette publique et dégage, par ailleurs des surplus budgétaire. Les finances publiques du Gabon sont tributaires de l’évolution du prix international du pétrole, qui reste à un niveau relativement élevé. Le scénario de référence du FMI, s’agissant des projections du prix du pétrole , affiche seulement une baisse modérée à moyen terme, et ce scénario ne devrait pas entrainer une perturbation financière majeure sur les finances publiques du Gabon si les dépenses restent maîtrisées.



Les efforts doivent porter sur le rétablissement d’un coussin budgétaire suffisant pour faire face aux chocs extérieurs, notamment en aynt un budget d’investissement plus réaliste , en lien avec les capacités réelles d’exécution du pays. Toutefois autour des actions à mener, il faut améliorer l’environnement des affaires, améliorer la qualité de l’éducation et de la formation professionnelle ainsi que des réformes du cadre juridique et réglementaire pour soutenir la création d’emplois dans le secteur privé" a t-elle souligné.



En ce qui concerne le thème "Combler le déficit d’infrastructures en Afrique subsaharienne", l’orateur Montfort Machila, économiste au FMI, a démontré la nécessité pour l’Afrique subsaharienne de développer le secteur des infrastructures afin de rehausser la croissance potentielle, favoriser la diversification économique et la transformation structurelle. Il a par ailleurs rappelé que l’accès en approvisionnement en électricité demeurait encore une contrainte particulièrement pesante.



" Le scénario de référence qui prévoit une croissance économique vigoureuse repose sur l’hypothèse que plusieurs aléas négatifs de plus en plus menaçants se dissiperont, sauf si l’épidémie d’Ebola se prolonge" a indiqué quant à elle, Antoinette Sayeh, directrice du département Afrique du FMI dans un communiqué de presse.

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