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Sécurité routière : les véhicules bientôt flashés
Publié le lundi 6 janvier 2014   |  Gabon Review


Exemple
© Gabon Review par DR
Exemple de radar mobile utilisé en Europe


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En vue de faire régresser le taux d’accidents de la circulation au Gabon et notamment à Libreville et sa banlieue, le gouvernement, par l’entremise de la Direction générale de la Sécurité routière, a récemment décidé de l’introduction des radars mobiles sur les routes. Objectif : sanctionner les automobilistes coupables d’abus.

Après l’introduction des radars de contrôle routier dans de nombreux pays occidentaux, telle que la France dès octobre 2003, le Gabon souhaite à son tour adopter le système. Une stratégie récemment évoquée par la Direction générale de la Sécurité routière (DGSR) en vue de faire baisser le taux d’accidents de la circulation enregistré dans le pays depuis de nombreuses années. L’une des raisons : les accidents de circulation coutent cher à l’Etat gabonais. Soit un peu plus de 13 milliards de francs CFA chaque année, a confié Jean Ndzimeze Mba, Directeur général de la Sécurité routière à Yves Laurent Goma de RFI, en fin de semaine écoulée.

Pour Jean Ndzimeze Mba, il est temps que cela cesse et que les automobilistes coupables de tous genres d’excès sur la route soient punis. «En 2013, nous avons enregistré 1 262 accidents, 236 blessés et au nombre des tués 85», ce qui est une baisse considérable du nombre d’accidentés par rapport à 2012 où 165 personnes ont perdu la vie du fait d’une brusque montée du phénomène. Mais des efforts restent à faire. Et l’introduction des radars de contrôle routier apparaît comme l’une des solutions, à en croire la DGSR, qui dit avoir dans sa ligne de mire «non seulement les chauffards mais aussi les chauffeurs qui vont trop vite», a annoncé le responsable de la DGSR.

Pourtant, bien que le projet apparaisse comme l’une des solutions nécessaires pour la diminution des cas d’excès de vitesse ou d’autres faits d’abus de la part des automobilistes sur les routes de la capitale, son effectivité laisse tout de même perplexe. Prévu pour rentrer en vigueur dans les prochains mois, le projet, on s’en doute, sera confronté à de nombreuses difficultés du fait de la traçabilité des conducteurs. En effet, plusieurs questions se posent : comment accéder au propriétaire du véhicule flashé quand plus de la moitié des habitants de la capitale ne possède pas d’adresse topographique ou postale ? De même, comment les autorités de la sécurité routière s’assureront-ils du payement des pénalités infligées aux conducteurs en faute ? Autant d’interrogations qui s’ajoutent à la qualité des routes au Gabon. Un véritable casse-tête.

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