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Football : Ali Bongo snobe le 12e homme de Gabon/Burkina Faso
Publié le mardi 14 octobre 2014   |  Gabon Review


CAN
© Autre presse par DR
CAN 2015 Gabon # Burkina Faso: 2-0
Photo: Le President Ali Bongo au stade de l’Amitié, le 11 octobre 2014


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La rancune aurait-elle habité le président de la République, au point de l’amener à ignorer les supporters dans ses remercîments aux Panthères ?

Le président de la République aurait-il perdu son sang-froid ? Aurait-il privilégié les considérations partisanes, au point d’extérioriser sa colère ? Suite à leur victoire face au Burkina Faso, Ali Bongo adresse ses félicitations aux joueurs de l’équipe nationale de football sur sa page Facebook, omettant de remercier le public venu nombreux soutenir les poulains de Jorge Costa : «Je tiens à féliciter chaleureusement les Panthères pour cette très belle victoire, 2 buts à 0, face aux Étalons du Burkina Faso ! Cette performance consacre la très bonne forme de notre équipe, qui, en gagnant ce match si important, prend date pour la CAN 2015. Je salue les membres de l’encadrement et de la fédération qui ont contribué à ce succès. Enfin, je félicite également l’équipe adverse pour le si beau spectacle qui nous a été offert», peut-on lire sur le réseau social.

En choisissant d’adresser des félicitations et des salutations à l’ensemble des acteurs de cette victoire, Ali Bongo aurait oublié de reconnaître l’apport du public, qui a massivement répondu à l’appel à l’union sacrée lancé par la Fédération gabonaise de football. Pour plusieurs observateurs, le président de la République entend ainsi répondre aux sifflements et hurlements dont il a été l’objet durant la rencontre. «Si on peut reprocher au public d’avoir conspué l’institution qu’est le président de la République, on peut tout autant exiger d’Ali Bongo qu’il soit à la hauteur de sa charge, se mette au-dessus de telles considérations en ayant toujours à l’esprit que le souverain au nom de qui il agit reste le peuple représenté en l’espèce par le public du stade de l’Amitié», analyse un ancien journaliste au quotidien L’Union. «Un merci au public de sa part n’aurait pas manqué de panache», juge-t-il.

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