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Libreville : L’éternelle question sécuritaire
Publié le vendredi 10 octobre 2014   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Evaluation à Libreville de la résolution 1540 du Conseil de sécurité


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Insécurité, encore et toujours… A Libreville, la population en est à se demander que font les autorités.

«Assurer la sécurité des personnes et des biens et dénoncer tout coupable de meurtre ou de braquage afin que le délinquant puisse répondre de ses actes», est le mélodieux refrain entonné par l’administration de la Sécurité publique, depuis des années sans que cela ne fasse reculer la criminalité.
A Libreville, la population vit dans la psychose. Les actes de banditisme perpétrés dans les différents quartiers sont légions. Que l’on soit usager des transports en commun ou piéton, l’on court le risque d’être inquiété par des individus ou par des bandes organisées. «Le banditisme n’épargne personne. C’est une question de chance ou de malchance. C’est pile ou face», explique un résidant du quartier Alibandeng, qui ajoute : «On peut être victime d’un braquage à n’importe quel lieu de la ville, surtout quand vous rentrez tardivement. Parfois les bandits s’introduisent dans les domiciles des gens pour semer la terreur. Il est important et urgent de remettre en place une police de proximité».
Dans la ville, la prudence est donc de mise. D’autant que la présence des agents des forces de défense et de sécurité n’empêche pas les braqueurs et agresseurs d’opérer de jour comme de nuit. Surtout que les agents des forces de sécurité, toujours déployés aux abords des rues très passantes, ne se contentent que de contrôler les automobilistes, surtout les taxis dont ils tirent généralement un bakchich lorsque quelques pièces nécessaires à la circulation du véhicule viennent à manquer.
C’est pourtant bien connu : généralement, les malfaiteurs agissent dans des zones où l’éclairage public est faible ou fait carrément défaut. Le mode opératoire est toujours le même : soit on vous étrangle à votre passage, soit on vous assomme d’un coup de bâton. Quelques fois, c’est un prétendu auto-stoppeur, à qui on croit rendre service, qui se mue en agresseur. Las d’attendre d’être protégés par les forces de sécurité, les populations en viennent à se faire justice elles-mêmes lorsqu’un bandit est par hasard pris. En ces temps de difficulté financière généralisée, la vigilance est donc de mise…

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