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L’Afrique centrale détient un taux de déforestation de 0,2% (ministre)
Publié le mardi 7 octobre 2014   |  PANA


Henri
© Autre presse par DR
Henri Djombo, ministre congolais de l’Economie forestière et du Développement durable


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L’Afrique centrale détient 0,2% de taux déforestation, le plus bas, a annoncé lundi à Brazzaville, le ministre congolais de l’Economie forestière et du Développement durable, Henri Djombo, à l’ouverture de l’atelier de renforcement des capacités sur REDD+, dans le cadre de la 14ème session du Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo.

‘’Cette sous-région africaine qui détient le taux le plus bas de déforestation, soit 0,2%, ne bénéficie pas d’appuis financiers conséquents, comme si l’on refusait d’encourager le meilleur élève dans le domaine’’, a déploré le ministre Djombo.

Les ateliers de renforcement des capacités vont permettre aux coordonnateurs des processus REDD+, aux négociateurs climat, aux représentants de la société civile et aux responsables des médias d’échanger sur les questions liées à l’interface REDD+/aménégement durable des terres, à la mise en œuvre des conclusions prises dans ce domaine lors de la 19ème Conférence des parties à la Convention-Cadre des Nations unies sur les changements climatiques, COP 19, tenue en décembre 2013 à Varsovie, en Pologne.

A deux ans de la COP 21 prévue à Paris, en France, qui a suscité beaucoup d’espoirs quant à l'aboutissement des négociations sur le nouveau régime, climat, la rencontre de Brazzaville constitue une opportunité pour le renforcement des capacités des experts de notre sous-région, impliqués dans ce processus international, a précisé le ministre Djombo.

Selon le ministre, les effets du changement climatique sont de plus en plus négatifs aux plans économique, social et environnemental et représentent l’une des plus graves menaces de l’humanité.

D'après les données du Groupement Intergouvernemental d'experts sur les évolutions du climat (Giec), la déforestation et la dégradation des forêts contribuent à hauteur de 25% aux émissions globales des gaz à effet de serre.

La communauté internationale s’est engagée à diminuer le niveau de cette contribution en initiant le processus de réduction des émissions issues de la déforestation et la dégradation des forêts, y compris la conservation et la gestion durable des forêts et l’augmentation des stocks de carbone, REDD+.

En effet, le processus REDD+ a été retenu à la conférence de Bali sur le climat en 2007, comme moyen efficace pour l’atténuation de l’effet de serre. Il a été pris en compte dans l’Accord de Copenhague sur le nouveau régime et devrait permettre aux pays forestiers en développement de disposer des appuis financiers dans le cadre du Fonds Vert pour le Climat, créé l’année suivante à Cancun.

‘’Le gouvernement américain accorde beaucoup d’importance au problème du changement climatique. La menace posée par le changement climatique est sérieuse et urgente’’, a déclaré l’ambassadeur des Etats-unis au Congo, Stephanie S. Sullivan, ajoutant que ‘’la déforestation et le dégradation des forêts, le changement climatique d’usage de terre, et l’agriculture représentent environ 20% des émissions de gaz à effet de serre’’.

Ces ateliers prendront fin mercredi.

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