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Gabon : la majorité résidentielle entre reconfiguration pour les uns et effacement pour les autres
Publié le samedi 28 decembre 2013   |  infosgabon.com


Jean
© Autre presse par DR
Jean Boniface Asselé, président du cercle de libéraux réformateur( CLR, majorité républicaine pour l`émergence)


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Libreville– L’une des leçons à tirer des récentes élections locale du 14 décembre 2013 au Gabon est la montée en puissance du Centre des Libéraux Réformateurs (CLR, majorité) qui se positionne solidement comme deuxième force politique de le majorité républicaine pour l’émergence, plate forme de soutien de l’action du Président de la République.

Ainsi en est avec ses 145 élus locaux (contre 46 en 2008), derrière les 1500 du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir) et devant le Rassemblement Pour le Gabon (RPG, majorité), 47 élus (contre 107 en 2008), l’alliance démocratique et républicaine (Adere) 46 (contre 81 en 2008), le parti gabonais de centre indépendant (PGCI), 34(contre 35 en 2008) et le bloc démocratique chrétien 8. De sorte que sur la pléthore de partis de la majorité (environ une vingtaine), le plus grand nombre aura donc brillé par leur absence quand ils n’auront pas simplement été figuratifs selon la moisson insignifiante.

Il semble bien que les raisons du déclin du RPG et de l’Adere tiendraient respectivement à l’anachronisme du discours et à la mal gouvernance interne pour le parti de Paul Mba Abessole et à la retraite politique de Divoungui Di Ndinge, l’ancien leader de l’Adere. Pour le PGCI qui stagne, la maigre moisson du BDC et surtout pour les ‘’zéros élus pointés’’ des autres partis de la majorité présidentielle à ces élections, certains parleront de mise à nue d’une odieuse supercherie politique consistant à camoufler leur manque d’assise politique derrière de vieux accords noués du temps et dans le contexte de l’ancien régime.

D’où la pertinence du débat sur une redistribution des rôles, après ces élections, la dernière au suffrage universel direct, avant la présidentielle de 2016. Qu’ainsi les populations viennent de s’exprimer et redistribuer les poids politiques des uns et des autres, de sorte que ceux qui en appellerait à un nouvel ordre et une nouvelle distribution des rôles dans la majorité présidentielle n’inviterait qu’au réalisme politique.

FIN/INFOSGABON/PK/

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