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Affaire Mayila : les interrogations de l’UFC
Publié le mardi 7 octobre 2014   |  Gabon Review


Louis
© Nouvelles du Gabon par DR
Louis Gaston Mayila


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S’exprimant une nouvelle fois sur l’affaire supposée de contrefaçon de billets de banque dans laquelle le président de l’Union pour la nouvelle République serait impliqué, l’Union des forces du changement (UFC) exige des clarifications sur de nombreuses zones d’ombre.

Après la déclaration rendue publique le 1er octobre dernier, dans laquelle l’Union des forces du changement (UFC) prenait fait et cause pour l’un des siens, les responsables de cette coalition ont tenu, le 4 octobre dernier, une conférence de presse au domicile de Louis Gaston Mayila. Il était question d’éclairer l’opinion et donner leur version des faits.

Estimant que la version officielle n’est pas forcément la bonne, l’UFC dénonce une nouvelle affaire politique. S’exprimant par la voix du député de l’Union pour la nouvelle République (UPNR), Narcisse Massala Tsamba, la coalition de partis explique que Me Mayila s’était rendu à Okala pour une affaire de terrain qu’il essaie d’acquérir depuis plus de 2 mois. Il s’est ainsi retrouvé dans une villa dont il ignore le propriétaire. Or, dans cette maison, l’attendaient de nombreuses personnes parmi lesquelles le magistrat Edzo-Edzo et des gendarmes. Comme s’il s’agissait d’un traquenard, des photos de lui auraient été prises sous la menace d’une arme, dans «un décor monté de toutes pièces». Du coup, pour qu’il soit libéré, une somme de 30 millions de francs lui aurait été demandée. Ne disposant pas de cette somme sur lui, il consentit à avancer 3 millions sur le champ en indiquant qu’il apporterait le reliquat. C’est sur ces entrefaites que son véhicule a été retenu.

«Si Me Mayila a été pris en flagrant délit de fabrication de fausse monnaie, pourquoi n’a-t-il donc pas été interpellé au moment où il a été pris en présence de ces faux billets ? Si c’est M. Edzo-Edzo qui a constaté le flagrant délit, pourquoi n’a-t-il pas procédé à l’arrestation ? Pourquoi les agents censés avoir constaté le flagrant délit se retrouvent-ils aujourd’hui à la prison centrale ? A qui appartient la villa d’Okala et pourquoi le propriétaire n’a-t-il toujours pas été entendu ?». Ce sont là autant de questions auxquelles les membres de l’UFC aimeraient avoir des réponses. Car, pour eux, cette affaire relève bien d’une «chasse aux sorcières contre les leaders politiques de l’opposition».

Une version des faits qui, bien évidemment, n’est pas du goût de la majorité. Dans un communiqué, le groupement de partis soutenant le président de la République dénonce une politisation de cette affaire, appelant à la retenue. «Il ressort qu’il s’agit d’une affaire qui relève exclusivement du domaine judiciaire. C’est pourquoi la justice doit faire sereinement son travail. Les politiques et autres analystes tireront toutes les leçons en temps opportun», estime le regroupement politique de la majorité. Invitant les uns et les autres à prendre leurs responsabilités, la majorité dénonce une calomnie tout en demandant à l’opinion de ne pas tomber dans l’engrenage de la haine, de la violence et de la division.

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